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http://www.decitre.fr/gi/74/9782715226074FS.gifDocument 2006 - Canler est un ancêtre du commissaire Maigret, à l'époque où s'organisait la Brigade de Sûreté qui devait devenir la Police judiciaire du Quai des Orfèvres.


Ses Mémoires sont indispensables à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la police en France. On y trouvera une exacte description du monde du crime dans la première moitié du XIXe siècle et le récit de maintes affaires célèbres. Ce contemporain d'Eugène Sue nous donne à lire de nouveaux Mystères de Paris où tout est vrai. Canler nous renseigne aussi sur les réalités quotidiennes de son temps, aux divers échelons de la société, et sur les événements historiques transfigurés par la légende.


Témoin privilégié des divers régimes qui se sont succédé au Premier et au Second Empire, il dévoile les dessous de la vie politique : menées des agents provocateurs, épurations, complots, attentats, émeutes, révolutions. Ce n'est pas l'aspect le moins passionnant de ces Mémoires.

Mémoires de Canler - Ancien chef du service de sûreté 1797-1865

Jacques Brenner , Louis Canler

Poche - Broché

Paru le : 26/01/2006

Éditeur : Mercure de France

Collection : Le Temps retrouvé

 

 

Notice biographique Pierre Canler

CANLER Pierre, Louis, Alphonse

Chef du service de la sûreté (préfecture de police)

Né le 4 avril 1797 à Saint-Omer (Pas-de-Calais). Mort le 24 octobre 1865 à Paris, rue des Charbonniers Saint-Antoine, n° 34. Père sergent des Armées de la République, puis chef de prison militaire à Namur. Admis dans le corps des enfants de troupe en qualité de tambour le 18 juin 1805. Soldat, puis caporal (1813) de l'armée napoléonienne, présent lors du siège d'Anvers (1814), à la bataille de Fleurus et, avec le 28ème de ligne, à la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815. Quitte l'armée en décembre 1818. Marié le 24 décembre 1817 à la mairie de la Place Royale à Paris avec une demoiselle Marie Adélaïde Denisot. Employé dans une fabrique de papiers peints. Entre comme inspecteur à la préfecture de police le 25 avril 1820, sous les ordres de l'officier de paix Dabasse. Inspecteur à la 6ème brigade de la sûreté parisienne au traitement de 1200 francs annuels en 1825. Officier de paix de la préfecture de police en 1844. Nommé chef de la sûreté de la préfecture de police le 3 mars 1849. Quitte ses fonctions le 15 novembre 1851 après "31 ans et 7 mois de services administratifs". Père adoptif en janvier 1856 de deux nièces de son épouse (dont Adélaïde Louise née en avril 1834). Objet d'une "double inculpation" en 1862 après la publication de ses Mémoires dont la vente est interrompue. Adresse une supplique à l'Empereur Napoléon III à ce sujet le 9 août 1862.

http://www.sfhp.fr/index.php?post/2009/05/09/Notice-biographique-Pierre-Canler

 

Ouvrage (dont il est l'auteur) : Mémoires de Canler, ancien chef du service de Sûreté, Paris, Hetzel, 1862, 446 pages. 

Sources : Archives de la préfecture de police E A/88 14

Bibliographie (ouvrages où il est cité) :

  • Histoire et Dictionnaire de la police, du Moyen Age à nos jours, sous la direction de Michel Aubouin, Arnaud Teyssier et Jean Tulard, Paris, Robert Laffont, septembre 2005, notice biographique page 598 signée Marcel Le Clère.

  • Article "Nos grands ainés : Pierre Canler" signé Marcel Le Clère dans la revue Vigilat n° 14 de 1955.

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