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http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782849411223.jpgSon premier livre « Les Tabous de la Police, Itinéraire d’un flic français » sorti en avril 2009 , rencontre le succès et se veut volontairement optimiste . Ce commandant de police mais aussi syndicaliste membre du syndicat de police Synergie-Officiers, accepte de revenir sur son métier.

Pour nous, il s’attarde sur son histoire. Il pose un regard lucide sur cette profession difficile et son parcours. Un regard sans concession, ni fioriture, une vision pragmatique entre constats et espoirs.

Une analyse appuyée par une expérience de 17 ans, mais aussi deux volontés : contribuer à redorer l’image d’un métier mal et peu connu d’une part, et faire en sorte que son parcours ne soit plus une exception, d’autre part.


Rencontre avec un homme pas ordinaire.

Questions à Mohamed Douhane, commandant de police, membre du bureau national du syndicat Synergie-Officiers, auteur du livre « Les tabous de la police. Itinéraire d’un flic français »

Devenir policier, un rêve d’enfant ? Qu’est ce qui vous a donné envie d’épouser cette profession ? Avez-vous rencontré des difficultés ?

http://yahoo.bondyblog.fr/images/Antoine_Moha1_t.jpgJe ne suis pas devenu policier par vocation…je dirais plutôt que ce métier que j’exerce avec passion aujourd’hui est l’aboutissement d’une longue réflexion et de ces petits hasards qui font la vie. Après un diplôme de Sciences- Po acquis en 1986, puis un DESS « responsable de formation », je me suis orienté vers la gestion des ressources humaines. J’ai ainsi exercé pendant deux ans comme responsable de formation dans un organisme spécialisé pour demandeurs d’emploi, puis pendant trois années comme conseiller emploi à la mairie de Grenoble. J’avais alors 24 ans, j’étais fonctionnaire et mon emploi stable me permettait d’être indépendant. J’étais passionné par mon métier et je pensais avoir trouvé ma voie. Un jour d’automne 1990, alors je faisais mon service national, durant une permission je me suis rendu chez mes parents. Mon père, chauffeur de bus, avait invité à déjeuner un homme avait lequel il s’était lié d’amitié. Ce monsieur faisait quotidiennement le trajet dans le bus que conduisait mon père. J’ai donc fait connaissance avec ce monsieur, que j’ai trouvé très rapidement chaleureux, ouvert et intelligent. C’est après plusieurs heures de conversation, qu’il m’a annoncé, qu’il était inspecteur aux Renseignements Généraux ! Je suis tombé des nues, j’étais en train de déjeuner avec un flic des RG ! J’étais complètement déstabilisé. Il ne correspondait pas à l’image que je me faisais des policiers ! Il n’avait rien de cette image négative qui est véhiculée dans certains quartiers populaires… Avant de nous quitter, il me dit : « Vous devriez rentrer dans la police, vous y découvrirez des métiers passionnants ! Si ça vous intéresse, un jour je peux vous faire visiter l’hôtel de police où je travaille et vous pourrais rencontrer certains de mes collègues ». Ce qui fut fait deux mois plus tard ! J’ai ainsi pu passer deux heures avec des policiers qui ont pris le temps de me parler de leurs fonctions, de leur vision du métier et de ses difficultés. L’accueil était chaleureux et j’ai tout de suite trouvé ce monde fascinant ! C’est ainsi que j’ai décidé de passer le concours d’inspecteur de police. J’avais une certaine appréhension, j’allais entrer dans un monde inconnu qui suscite chez de nombreuses personnes les fantasmes les plus fous. En 1991, on ne faisait pas encore la promotion de l’égalité des chances et de la diversité et quand je parlais de mon choix à mes amis, certains pensaient que j’étais devenu fou ! Un fils d’immigré algérien dans la police française.. Pourquoi pas ?! J’ai toujours aimé les défis et surtout enfoncer les portes qui me paraissent fermées. Je me suis donc présenté avec succès au concours.

Neuf mois plus tard je suis entré à l’Ecole supérieure des inspecteurs de la police nationale. C’était en janvier 1992. Sur 550 élèves inspecteurs, nous n’étions que 3 d’origine maghrébine. Ce ne m’a pas empêché de sortir bien classé et de pouvoir ainsi choisir un poste en police judiciaire. Même si une extrême minorité d’élèves nous regardait un peu comme des « zombis », je n’ai en ce qui me concerne jamais été victime de racisme ou de préjugés. Dans cette école de formation, il régnait un esprit de franche camaraderie et même un sentiment d’appartenir à une grande maison. J’ai eu la chance de suivre une scolarité très enrichissante. Au fil de ma carrière, j’ai constaté que la police nationale était à l’image de la population française, avec son lot de gens lumineux, mais aussi son petit quota d’imbéciles ! Dieu merci, au cours de ma carrière, j’ai été plus fréquemment en contact avec la première catégorie.

Pourquoi écrire un livre sur « Les tabous de la Police » ?

Ce livre est d’abord un témoignage. Vous remarquerez que son titre complet est « Les tabous de la police. Itinéraire d’un flic français ». Après 17 années d’expériences professionnelles dans la police, j’ai ressenti le besoin de faire le point sur mon parcours professionnel et raconter l’itinéraire qui m’a conduit à intégrer cette institution. Je considère aussi que ce métier que j’aime et que j’ai choisi est trop souvent entaché de préjugés et de caricatures. J’ai donc fait le pari à partir de mon expérience de décrypter et surtout d’aborder sans tabou, les problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement les policiers sur le terrain. Les tabous que j’évoque dans mon livre, ce sont tous ces non-dits, toutes ces vérités qu’on n’a pas le droit de dire ou qu’on a du mal à aborder de façon sereine et apaisée parce qu’elles sont très souvent traitées sous un angle idéologique ou dans une version « politiquement correcte » Je vais illustrer si vous le souhaitez un de ces tabous : la délinquance des mineurs. Tous les spécialistes de cette question, vous diront qu’elle a explosé ces dernières années ! Le nombre des mineurs mis en cause dans des procédures, a presque doublé en dix ans. Pourtant certains ont du mal à reconnaitre que cette réalité s’explique entre autres parce que de nombreuses familles ont démissionné, que l’école de la République a faillit dans ses missions éducatives et que la justice des mineurs est paralysée par sa faible réactivité et son manque de moyens. Contrairement à ce que certains sociologues utopistes et pétris d’angélisme prétendent, un jeune ne peut être seulement considéré comme une victime de la société...il peut aussi dans certaines situations, se comporter comme un vrai bourreau ! La jeunesse de notre pays est autant un facteur de création, qu’une source de violence. Si je n’ai jamais cru à l’existence d’un « péril jeune » qui déferlerait sur la France, la situation est néanmoins préoccupante ! Mais il n’y a pas de fatalité, on peut trouver des réponses pragmatiques pour peu que le phénomène soit analysé de façon scientifique et débarrassé de ses aspects idéologiques. Pourquoi a-t-on autant de mal à aborder cette question de façon sereine et apaisée ? D’abord parce que çà remet en cause un dogme vieux comme le monde dans la civilisation occidentale, celui de l’enfance innocente et de la toute puissance paternelle. Ce débat est aussi gênant car il conduit immanquablement à interpeller les politiques sur la manière d’enseigner aux élèves et l’état d’abandon dans lequel on a laissé les enseignants depuis des décennies. 3/Si mon fils souhaitait suivre votre chemin demain, que lui conseillerez-vous ? Lorsqu’on a la chance d’écrire un livre-témoignage, on espère toujours en toute humilité, que son itinéraire pourra servir d’exemple à d’autres, en particulier aux plus jeunes. Je dirais d’abord à votre fils qu’on peut être issu d’une famille immigrée et d’un milieu modeste et réussir sa vie ! Ma vie et ma carrière prouvent que par la volonté et la persévérance, ces défis peuvent être relevés, les objectifs atteints et les ambitions réalisées. Je suis un français d’origine algérienne et issu d’un milieu populaire. Mon père était ouvrier et ma mère éduquait ses 6 enfants à la maison. J’ai eu la chance de faire des études universitaires, comme mes autres frères et sœurs. Aujourd’hui je suis commandant de police et mon statut me permet d’avoir une vraie reconnaissance sociale. J’ai du travailler dur et me battre pour atteindre mes objectifs. Je dois aussi reconnaitre que j’ai eu la chance d’avoir été entouré de beaucoup d’amour de la part de mes parents, lesquels m’ont transmis une éducation basée sur les valeurs de travail, d’effort et de respect d’autrui. Ma mère me disait souvent : « Si tu veux être respecté dans ce pays, tu dois être respectable ! ». Çà mes frères et moi l’avons vite assimilé. Je n’ai jamais renié mes origines algériennes et je vis aujourd’hui ma double identité avec un rare bonheur. Lors de certains débats auxquels je participe, on me dit souvent : « Vous êtes un exemple d’intégration… votre parcours est exemplaire.. ! ». Bien sûr, je suis très fier de ma réussite, d’abord pour mes parents qui ont fait tant de sacrifices pour nous éduquer. J’estime aussi que lorsqu’on a réussi sa vie, il faut avoir un peu de générosité, tendre la main à ceux qui n’ont pas eu cette chance et ne pas fermer la porte derrière soi. Je rencontre régulièrement des adolescents dans le cadre de mes activités professionnelles et syndicales et je suis souvent amené à leur donner des conseils. J’essaie aussi de les aider et de leur transmettre des messages d’espoir mais toujours avec un langage de responsabilités et des mots simples : « Oui il existe des discriminations dans ce pays qui est le vôtre, mais les Français ne sont pas racistes dans leur grande majorité. Alors ce n’est pas en vous lamentant sur votre sort toute la journée, que vous allez vous en sortir ! Avec du travail et de la volonté, on peur surmonter certains obstacles ! ». Je leur dit aussi que je n’aime ni le misérabilisme, ni la victimisation et que la société française n’est pas bloquée pour ceux qui se donnent les moyens de leurs ambitions. Je me suis rendu dans de nombreux pays dans le monde et je reste persuadé que vivre en France est une chance ! Certains sont surpris par ce langage mais tous finissent par le comprendre. C’est un des messages que j’ai voulu transmettre dans ce livre.

Comment expliquez- vous que les policiers soient ainsi mal connus ?

On le sait depuis toujours, l’opinion publique est fascinée par les faits divers. Il suffit de voir la couverture médiatique de certains faits divers et de nombreuses affaires judiciaires, pour s’en rendre compte. Paradoxalement les policiers, leurs missions ainsi que les difficultés de leur métier sont relativement mal connues du grand public. Plusieurs raisons expliquent cette réalité. La première raison tient d’abord au statut des policiers et aux obligations qui sont les leurs. Vous devez d’abord savoir que dans l’exercice de ses fonctions, le policier est non seulement soumis au secret professionnel mais aussi au devoir de réserve. Concrètement, cela signifie que le policier est soumis au silence à propos de ce qu’il entend et voit dans le cadre de son travail. En cas de manquement, des sanctions sévères sont prévues, qui peuvent même aller dans certains cas jusqu’à la révocation. Vous comprendrez ainsi aisément les réticences que les policiers ont à s’exprimer. Autre raison de poids. La police comme l’armée ont toujours été de grandes « muettes ». Ce n’est que très récemment que les autorités du ministère de l’intérieur ont pris conscience de plus et mieux communiquer dans les médias. L’objectif clairement affiché est de mieux valoriser l’image de la police nationale. Mais aujourd’hui dans les faits, peu de représentants de l’institution policière s’expriment. Si les structures de l’administration servent quelques fois aux journalistes pour confirmer certaines informations ou expliquer la nature d’une opération de police, elles ne pratiquent pas la communication en temps réel. Le principal reproche que de nombreux journalistes font de ces structures institutionnelles, c’est celui de la lourdeur. Et la langue de bois est quelques fois la règle… Enfin le dernier reproche qu’on peut faire à ces services de communication c’est qu’ils sont dirigés par des personnes de bonne volonté, compétentes mais avec peu d’expériences du terrain. Elles ont ainsi du mal à être concrets. C’est la raison pour laquelle cet espace médiatique vacant a progressivement été comblé par les syndicats de Police. Et aujourd’hui la plupart des policiers ont compris que la communication et l’information devaient permettre de mieux faire connaitre leur métier, leurs missions ainsi que leurs difficultés. Dans une société démocratique, il faut savoir communiquer pour être compris et susciter l’adhésion. Que dire aussi de toutes ces séries policières populaires plus ou moins réussies qui s’invitent presque tous les jours sur nos écrans de télévision. Navarro, Maigret, Commissaire Moulin etc.. Ces séries sont très populaires mais prennent beaucoup de distance avec la réalité des situations vécues sur le terrain. C’est aussi pour toutes ces raisons que j’ai souhaité dans ce livre, décrypter les fantasmes et caricatures qui entourent la police nationale et ceux qui la servent. La violence et l’insécurité touchent principalement les habitants des quartiers populaires et les policiers font un travail difficile au service de leurs concitoyens. J’ai ainsi souhaité rendre hommage à leur professionnalisme et à leur dévouement, car ils font un métier noble et passionnant. 5/Que pensez-vous du projet de Brice Hortefeux qui, lors de la dernière table ronde proposait « l’égalité des chances et la promotion de la diversité des forces de sécurité » ? La question de la place et de l’épanouissement des minorités dans la société française doit être posée sans tabou. Il est inacceptable que des jeunes gens soient exclus du marché du travail du seul fait de leur origine ethnique ou de leur milieu social. Cette réalité est un drame pour notre pays. Les jeunes issus des minorités ne peuvent continuellement être considérés comme une source d’insécurité et fournir l’essentiel des bataillons de délinquants ou de chômeurs ! Je suis très satisfait qu’il y ait eu une prise de conscience au plus haut niveau de l'État de l’intérêt de promouvoir certaines initiatives en faveur de l’insertion professionnelle des plus démunis. Les américains ont été ambitieux au début des années soixante dix. Après les émeutes raciales qui ont secoué les États Unis dans les années 1960, les autorités ont pris l’initiative de favoriser le recrutement de policiers noirs dans les services de sécurité. Aujourd’hui dans ce pays, il n’est pas rare de voir des hauts responsables de couleur à la tête des services de police les plus prestigieux. Lors d’un récent séjour aux États Unis, j’ai pu le vérifier. En France le souci de renforcer « l’égalité des chances » est très récente et les initiatives sont encore assez rares. C’est le Ministère de l’Intérieur qui a été avant- gardiste dans ce domaine. En 2004, le ministre de l’Intérieur a lancé le programme « cadet de la police », un programme ambitieux qui vise non seulement à rapprocher les jeunes de la police, mais également à susciter les vocations. L’objectif de ce programme est d’intégrer davantage de jeunes des quartiers populaires et donc issus de l’immigration dans la police. Mais on ne peut parler de « discrimination positive », car la règle pour le recrutement dans la fonction publique c’est le concours. L’intérêt de ce programme réside dans les moyens mis en place pour mettre à niveau des jeunes de 18 à 23 ans qui désirent entrer dans la police, par une formation au concours de gardien de la paix en alternance avec l’éducation nationale. Pendant une année, les cadets de la police reçoivent une formation axée sur les épreuves du concours, puis effectuent des stages dans les services de police. Ils sont entièrement pris en charge et reçoivent parallèlement une bourse d’études. Ce programme est un véritable succès puisque plus de 70% des bénéficiaires réussissent le concours de gardien de la paix. Si la police française, notamment pour les postes de commandement (officiers et commissaires) n’est pas encore à l’image de la population française, il est indéniable que de gros efforts ont été effectués ces dernières années, même si faute de statistiques (elles seraient illégales), il est difficile d’en mesurer l’impact réel. Dans tous les cas, l’ouverture à une plus grande diversité dans la police nationale n’est pas seulement un facteur d’enrichissement pour cette institution, c’est aussi une exigence de justice sociale ! Ce que propose aujourd’hui Brice Hortefeux est dans la continuité de ce qu’avait mis en place Nicolas Sarkozy en 2004.

Vous parlez beaucoup des émeutes et notamment de celles de 2005. Comment expliquez vous qu’ à Marseille, ce soit différent ?

Effectivement le phénomène des violences urbaines de l’automne 2005 est analysé dans tous ses aspects, dans un chapitre entier du livre. J’ai tenté de montrer d’abord que contrairement à ce que s’imaginent beaucoup de personnes, ce phénomène n’est pas nouveau, puisque de violentes émeutes urbaines ont éclaté dans la région lyonnaise à la fin des années 70, et que cela n’a cessé d’empirer ces dernières années sur tout le territoire national. J’avance également l’idée que la politique de la ville malgré les milliards d’euros déversés tous les ans, n’a pas permis de vaincre le « mal-être » et la violence d’une partie de la jeunesse des quartiers populaires. Pire, les états d’âme et le manque de courage de nos politiques ont laissé penser que les violences étaient un mode d’expression normal ! On sait aussi que le contexte socio-économique d’un quartier est un facteur qui aggrave les tensions avec un risque d’émeutes, même si cela ne suffit pas à expliquer la gravité des violences. Je ne pense pas que la situation sociale des quartiers populaires à Marseille soit meilleure que dans les autres villes de France. Il est même possible que le chômage et la pauvreté y soient plus importants. Alors pourquoi les émeutes urbaines qui ont secoué la France en automne 2005, ont moins touché Marseille ? Il est probable que dans cette ville, le sentiment d’appartenir à une identité forte et plus propice à l’intégration (l’identité marseillaise) soit plus ancré qu’ailleurs. Cette identité constituée et portée par une mosaïque de peuples venus du monde entier semble moins exclure que dans les autres villes de France, où les tensions sociales sont importantes. Les quartiers populaires à Marseille sont aussi assez proches du centre ville en comparaison de nombreuses communes de Seine Saint Denis, du Val d’Oise et des Yvelines très éloignées de la capitale. Dans ces départements de la banlieue parisienne, ce phénomène accentue les frustrations ainsi que l’impression d’être emprisonnés dans un ghetto d’où il semble difficile de sortir. Il me semble que cette réalité est vécue différemment par les jeunes marseillais lesquels semblent disposer d’opportunités de loisirs plus importantes que de nombreux jeunes habitants des quartiers populaires de la banlieue parisienne. Il est enfin possible que dans les quartiers populaires marseillais les caïds de la drogue ait exercé une forte pression sur les jeunes, afin que des émeutes n’éclatent pas et que les trafics divers et variés puissent être préservés de l’intervention des forces de l’ordre.

Si vous aviez à écrire un autre livre quel en serait le thème et pourquoi ?

Je suis passionné par les questions d’éducation et particulièrement intéressé par la question de la violence à l’école et les moyens de la prévenir. Le roman m’attire également. Mais l’écriture d’un livre ce n’est pas seulement un plaisir, c’est aussi une vraie souffrance qui nécessite de faire de vrais sacrifices ! Et je dois reconnaitre que je n’ai pas encore digéré le premier livre...

Mohamed Douhane un policier pas comme les autres

Publié le 28 décembre 2009, mise à jour le 29 décembre 2009

par Malika habdi


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