Document novembre 2008 - Au lendemain de la guerre, René Le Guen est
condamné à la peine capitale pour avoir commis trois meurtres. En attendant l’issue du recours en grâce, il revient sur son passé et l’enchaînement des petits faits qui ont construit sa vie et le
conduisent, finalement, au pied de l’échafaud. Ce n’est pas un philosophe, c’est donc avec naïveté qu’il partage ses tourments et ses interrogations avec ses compagnons de cellule. Et même si Le
Guen n’a rien d’un individu sympathique, le lecteur ne peut sortir indemne du flot de questions qu’il soulève et qui font de ce roman un redoutable plaidoyer contre la peine de mort.
de Jean Meckert
Éditeur : Losfeld (Editions Joëlle) (6 novembre 2008)
Collection : Arcanes
L'auteur en quelques mots ...
Jean Meckert naît à Paris le 24 novembre 1910.
Mobilisé en 1939, il est interné en Suisse en 1940 à la suite de la débâcle, et y écrit son premier roman, Les coups, que Gallimard accepte
immédiatement. Suivront plusieurs autres romans admirés par Gide, Roger Martin du Gard, Queneau ou plus récemment Manchette et Annie Lebrun. Dès 1950, Marcel Duhamel le fait venir à la Série
Noire où il s'impose comme l'un des meilleurs auteurs de polar français.
Certains de ses romans seront adaptés au cinéma. Ont déjà paru dans la collection Arcanes La marche au canon, Je
suis un monstre et L'homme au marteau.
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La tragédie de lurs