1887-1917 - "Ce qu'elle est, ce qu'elle devrait être..."
Ouvrage de 340 pages qui donne une vision d'ensemble de l'état de la police française à l'aube du XXe siècle. Avec des problèmes très actuels (manque de moyens matériel et humain, services inadaptés, etc) et des propositions de solutions parfois caucasses...
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Extrait : Henri Chardon, haut fonctionnaire, docteur en droit et conseiller d’État, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, détail dans un premier ouvrage, « L'organisation de la police » en France : « Dans cette organisation administrative de la France, quel est le service à constituer fortement ? Celui de la police : la République nouvelle doit donner à la France ce que celle-ci n’a jamais eu : une Police Nationale [...] le service de l’ordre social est le premier service d’une Nation. Il n’a jamais été sérieusement organisé en France et il sera encore bien plus nécessaire demain qu’aujourd’hui... » Louis Puybaraud, docteur en droit, Inspecteur Général à la Préfecture de Police de Paris et accessoirement, rédacteur du Temps, revient sur les particularités de la police dans la capitale dans son ouvrage « La police à Paris » : « Nous aimons la Préfecture de Police comme tous les bons citoyens doivent l’aimer car elle est leur sauvegarde. Nous tenons ses agents pour des serviteurs courageux et dévoués. D’où vient-il, cependant, que tant d’efforts souvent héroïques, ne parviennent-ils pas à procurer une plus grande certitudes de sécurité aux parisiens ? [...] Loin de vouloir ruiner cette institution, il faut la rajeunir et lui donner une vie nouvelle. Mais pour cela, il faut lui garantir la paix du jour et la durée du lendemain.». Enfin, Emile Lagarde examine « La police municipale en province » : « On compare trop la police aux autres administrations alors qu’aucune lui est comparable. Elle est une exception et doit être traitée comme une exception [...] Il n’est aucune organisation nouvelle à inventer. Si celle d’aujourd’hui ne donne pas les résultats qu’on pourrait en attendre, il faut en chercher les raisons dans la situation difficile qui lui est faite dans les villes, dans le peu d’appui qu’elle trouve en le gouvernement, dans les découragements qui en résulte et, enfin, nous insistons sur ce point, dans l’insuffisance numérique du personnel. »