"Sa femme plaide et le sauve" .
Ainsi, André Castelot titrait il l'étude qu'il consacrait à Victoire de Villirouët, la première femme de France qui se fit avocate afin de défendre son mari menacé par Révolution.
Au moment où l'on célèbre les Droits de la femme, Michel Bourguignon, auteur de nombreux romans évoque cette personnalité dont la foi séduisit l'impératrice Joséphine de Beauharnais.
Victoire se leva, et ce fut un long cri :
- Tout le monde m'abandonne ! On ne peut pas, on ne veut pas, qu'est-ce que ça change, et qu'est-ce que 'ça me fait On veut tuer mon mari, je ne connais plus que cela ! Aucun avocat n'accepte de plaider sa cause. Très bien ! Parfait, messieurs ! Puisqu'il en est ainsi, entendez bien : c'est moi qui plaiderai
- Mais... mais, bredouilla Nicole, tu déraisonnes ! Ce que tu veux faire là, c'est impossible! Cela n'a jamais existé !
- Et alors ?
Source : Bayard