A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.
Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS
Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson ,membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du Clamor et de Criminocorpus.
Après Lyon, la rédaction du carnet criminocorpus s’est rendue dans le sud de la France pour y rencontrer Stéphan Sanchez. Diplômé d’un Master en arts plastiques et d’une Licence d’histoire de l’art, Stéphan est libraire, photographe et romancier. Passionné de littérature gothique, âgé de 30 ans, il a publié quatre romans dont deux thrillers chez Jean Marie Desbois éditeur : «Anatomie des vagues », en 2016, et « Châteaux noirs », en 2017.
Bienvenue Stéphan chez les Aristos du crime du carnet criminocorpus. Ph.P.
Comment présenteriez-vous vos romans ?
Mes romans sont des enquêtes, des suspenses psychologiques. «Châteaux noirs » par exemple, mon dernier livre publié, est une histoire de vengeance. Un jour, un jeune libraire reçoit une lettre anonyme contenant les mots : « Il y a un an, tu m’as tué. » Cherchant à quel événement cette lettre fait allusion, Raza ne se souvient plus de rien. Quelle est la personne qu’il est supposé avoir tuée ? Qui cherche à le harceler ? Pourquoi ne parvient-il pas à retrouver la mémoire ? Ce qui m’intéresse c’est l’aspect psychologique des personnages. J’aime le suspense, les rebondissements mais aussi le mystère et les introspections. Tous mes romans sont d’ailleurs écrits à la première personne du singulier.
Pourquoi écrivez-vous ?
J’écris par fidélité à mes rêves d’enfant. J’ai toujours eu cette envie, ce désir d’écriture. Je ne veux pas décevoir celui que j’étais, celui qui, un jour, s’est vu tenir entre les mains son propre livre, sa propre création. Écrire permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, ce que nous sommes, vers quoi nous allons.
Comment se déroule l’écriture de vos romans ?
Écrire le premier jet d’un roman me prend entre deux et trois mois. J’écris six jours sur sept, entre trois et cinq heures par jour. Après ça, je fais une pause d’un mois puis je reprends mon manuscrit ; je corrige, je reformule, je développe… avant de donner à lire mon texte à quelques proches (écrivains, libraires, professeurs…) en qui j’ai confiance. J’intègre leurs corrections puis confie le manuscrit à mon éditeur.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je suis un grand lecteur de romans gothiques anglais du XVIIIe. J’aime ces histoires de châteaux hantés, de passages secrets et de jeunes femmes enlevées par des brigands. C’est avec ces livres écrits par Ann Radcliffe et Charles-Robert Maturin que naît le roman policier moderne. Chez les auteurs contemporains, je lis Amélie Nothomb et Michel Houellebecq avec plaisir.
Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Mon cinquième roman, « Album de famille », sort cet été chez Jean Marie Desbois éditeur. Il s’agit encore une fois d’un suspense psychologique. L’histoire d’un homme de 30 ans confronté à une enfant se prétendant sa fille biologique. Or, cet homme, résolument homosexuel, n’a jamais connu de femme… Un nouveau mystère, en apparence inexplicable… Comme je suis aussi photographe, je travaille sur un livre photo consacré aux hôtels particuliers aixois avec l’historien d’art, Daniel Chol. Il devrait sortir en septembre 2020.
Lien Internet vers le site de mon éditeur :
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