331 – Nicolas Druart, romancier, auteur de deux polars “Nuit Blanche” et “Jeu de Dames”

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des … développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Pour son 331ème Portrait du jour – Criminocorpus  le carnet reçoit avec infiniment de plaisir Nicolas Druart, romancier, auteur de deux polars Nuit Blanche et  Jeu de Dames

Bienvenue Nicolas sur le blog des “aficionados du crime”. Ph. P

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“Je m’appelle Nicolas Druart et j’ai 33 ans. Je suis né en région parisienne mais j’ai grandi à la campagne, en Aveyron. J’habite à Toulouse depuis 9 ans où j’ai exercé le métier d’infirmier pendant 5 ans au CHU de Toulouse. Des problèmes de dos récurrents m’ont contraint à quitter mon poste. J’aime dire aujourd’hui, avec le recul, que tout cela était un mal pour un bien, que cet arrêt brutal de ma carrière de soignant et la longue période d’inactivité qui s’en est suivie m’ont permis de me découvrir une passion pour le moins impromptue : celle de l’écriture de romans. Actuellement je suis père au foyer, je m’occupe de ma petite fille d’un an.

J’ai commencé la lecture à l’adolescence par des romans d’aventures (Jules Verne, Jack London), fantastiques (J.R.R Tolkien, Stephen King) puis du polar (Agatha Christie, Arthur Conan Doyle) et enfin des thrillers plus sombres (Thomas Harris, Peter Straub). Mes études, le sport et mon métier m’ont éloigné des livres durant des années, j’ai finalement renoué avec la lecture lors de mon arrêt longue maladie grâce à de nombreux auteurs français (Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé, Franck Thilliez, entre autres). Je privilégie les auteurs francophones afin d’éviter la « barrière de la traduction », découvrir du vocabulaire, des expressions, des styles différents, des tournures de phrases qui enrichissent mon écriture. Je lis beaucoup, essentiellement des polars/thrillers, parfois plusieurs romans par semaine lorsque je ne suis pas en mode écriture intensive.

J’ai débuté l’écriture un peu par hasard, sous les recommandations de ma copine — elle aussi auteure — alors que je restais cloîtré chez moi. J’ai écrit deux romans qui n’ont pas été édités, avant de soumettre Nuit Blanche  au concours du Prix du Suspense organisé par la maison d’édition Les Nouveaux Auteurs , en partenariat avec Prisma éditions , et présidé par Franck Thilliez . Le roman a été primé, il est sorti en 2018 et chez Pocket en 2019. Cette histoire est directement inspirée de mon métier d’infirmier car c’est un huis clos qui se déroule dans un hôpital de campagne. Au-delà de l’intrigue, des morts et du suspense, j’y relate la vie du personnel au sein d’un service de soins. Avant que tout dégénère. Irrémédiablement. Mon deuxième roman, Jeu de Dames , est sorti en 2019, dans la nouvelle collection Les Nouveaux Auteurs 2 . Ici on quitte le milieu hospitalier pour suivre trois personnages qui sont témoins d’un meurtre aux abords d’une sortie de périphérique, et vont se retrouver embarqués dans un jeu de piste, au cœur de Toulouse, où sévit un tueur en série impitoyable surnommé Baba-Yaga.

Outre l’intrigue, les rebondissements ou les personnages, l’ingrédient primordial qui différencie — selon moi — un roman d’un autre est son ambiance. J’y suis très sensible. À travers mes romans, j’essaie d’instiller un climat de suspense, une tension permanente qui plane sur les personnages, le décor, une atmosphère horrifique volontairement exacerbée. J’aime quand tout est exagéré, cette quête de la découverte des origines du Mal, le côté gore parfois, plonger dans les abîmes d’un cerveau malade. J’essaie de créer des drogues littéraires, un récit que l’on ne peut pas interrompre, où l’on frissonne, on angoisse, on suffoque, ponctué d’un twist final censé retourner les méninges du lecteur.”

“Nicolas Druart est un Maître dans l’art de brouiller les pistes. Mais ça, on m’avait prévenu avant.

Il a le talent de vous emmener, à peu près où il veut, sans qu’on le voie arriver. Ce garçon est très dangereux 👀

Avec Jeu de dames, on est dans un thriller psychologique, mais pourtant très rythmé, un équilibre pas si évident que ça à trouver.

Baba Yaga est un tueur en série, il sévit dans la ville rose. Trois témoins d’un meurtre, qui ne se connaissent pas, décident de fermer les yeux pour des raisons diverses. Oui mais voilà, ça ne va pas se passer aussi simplement.

Les personnages sont fouillés, on ne survole pas, chacun à sa place, sa part et sa personnalité. On va vivre l’histoire de différents points de vue et la vérité, comme souvent, dépend beaucoup de comment on regarde.

Alors, allez-y ! Allez voir par vous-même ! Vous ne serez pas déçus, c’est un excellent thriller et vous passerez un intense moment de réflexion et de suspense !” Frank Leduc Perso

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Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour ».

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique «portrait du jour» permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

Directeur du CLAMOR, Marc Renneville est historien des sciences spécialisé sur les savoirs du crime et du criminel, directeur de recherche au CNRS et membre du centre Alexandre Koyré depuis 1998 (UMR 8560.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

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