332 – Melody Gaillard, infirmière et auteure d’un premier roman : « Ekleipsis »- Les liens du sang

Le Carnet de l’histoire de la justice, des crimes et des … développe la rubrique Portrait du jour – Criminocorpus  et ouvre ses pages aux fidèles lecteurs du site.

Pour son 332ème Portrait du jour – Criminocorpus  le carnet reçoit avec infiniment de plaisir Melody Gaillard, fidèle lectrice du carnet et auteure d’une trilogie fantastique dont le premier tome , Ekleipsis  Les liens du sang est publié chez Rebelle Editions

Nous avons demandé à Nicolas Druart, auteur de thrillers  de réaliser l’interview de Mélody pour le carnet criminocorpus.

Bienvenue Melody sur le très prisé et discret carnet criminocorpus. Ph P

___________________________________________________________________________________________________________________Bonjour Melody, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, j’ai 29 ans et je suis l’auteure d’une trilogie fantastique dont le premier tome, Ekleipsis : les liens du sang, vient de sortir chez Rebelle Editions en version numérique. La version papier est attendue pour le 30 avril. L’écriture et la lecture ne sont pas mes seules passions. Curieuse et créative, j’aime tout ce qui touche à l’art. Origami, peinture, couture, j’aime construire et inventer. Mon temps s’articule autour de mes passions, mon métier d’infirmière et surtout ma petite fille d’un an qui ne cesse de m’inspirer pour mes futures histoires. Je partage également ma vie avec un auteur de thrillers, Nicolas Druart , donc on peut dire qu’à la maison, les livres ont une place très importante. Ma fille aime déjà tourner les pages !

Quelle lectrice es-tu ?

Je me qualifierais de lectrice compulsive. J’ai toujours un livre en cours et je ne peux pas m’en passer, même si je ne peux lire que quelques pages le soir. Mon adolescence a été bercée par les romans de J.K.Rowling . On peut dire que ce sont les aventures du jeune sorcier à lunettes qui m’ont donné le goût de la lecture même si je lisais déjà beaucoup dans mon enfance, grâce à ma famille qui m’a inculqué très tôt cette habitude. À présent, je dévore tout ce qui tourne autour du fantastique, en essayant de privilégier les auteurs français comme Maxime Chattam  (pour sa série autre monde), Sophie Jomain , ou encore Alexiane de Lys  pour citer quelques exemples, mais j’aime également alterner avec des polars et des thrillers. Les romans d’Harlan Coben , de Camilla Läckberg  ou de Guillaume Musso  remplissent ma bibliothèque, même si là encore je me tourne volontiers vers des auteurs français comme Patrick Bauwen  ou Nicolas Druart, mon auteur préféré. Je dis ça en toute neutralité bien entendu !

Comment t’est venue l’envie d’écrire des romans ?

J’ai commencé à écrire pendant ma carrière d’infirmière. À l’école, on nous parle de distance professionnelle pour se protéger de toute cette charge émotionnelle qu’on emmagasine en exerçant ce métier mais je pense que chacun doit trouver sa stratégie pour ne pas se noyer dans ce flot d’émotions. C’est un métier merveilleux, mais également difficile et il est primordial de trouver une technique pour ne pas se perdre en chemin. En ce qui me concerne, ça a été l’écriture.

Que représente l’écriture pour toi ?

Pour moi, les mots ont un effet magique et même thérapeutique. J’aime l’idée de pouvoir permettre aux gens de s’évader de leur quotidien le temps de quelques pages. Le fantastique est idéal pour ça. On oublie notre monde et tous ses travers pour s’envoler vers un autre univers où la magie est bien présente.

Peux-tu nous parler de Ekleipsis ?

Tout d’abord, Ekleipsis est une trilogie. Le premier tome vient de sortir aux éditions Rebelle. Les deux prochains volumes sont déjà terminés et sortiront à un an d’intervalle. Comme vous l’aurez deviné, il s’agit d’un roman fantastique, un récit où se mêlent magie, suspense, amour et rebondissements, dans un univers post-apocalyptique. Mon héroïne est une jeune sorcière de dix-huit ans qui va se lancer à corps perdu à la recherche de son frère disparu. Il y a donc une réelle intrigue rappelant celle des thrillers. Je dirai également que l’originalité vient du fait que, pour une fois, il s’agit d’une sorcière qui apprend à vivre dans le monde des humains. Et non l’inverse. Mon héroïne va découvrir d’un œil neuf et décalé la technologie qui nous entoure. J’ai hâte que les gens découvrent mon univers, et j’espère que mes mots sauront les envouter, sans jeu de mots !

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Philippe Poisson, gestionnaire du carnet criminocorpus, anime la rubrique « Portrait du jour »…

Le carnet criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique «portrait du jour» permet  de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc.  Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville , directeur du CLAMOR et de Criminocorpus.

Directeur du CLAMOR, Marc Renneville est historien des sciences spécialisé sur les savoirs du crime et du criminel, directeur de recherche au CNRS et membre du centre Alexandre Koyré…

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

Relecture et mise en page Ph. P et S.P.