Nouveau portrait du jour sur la page FB "Culture et justice" - En attendant de publier ce portrait dans la nouvelle version "Culture et Justice" de l'association Criminocorpus, nous mettons en ligne celui de Nicolas Privat
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Nicolas Privat commence à écrire très jeune en couchant sur le papier des textes de chansons qu’il met en musique. Ce n’est que bien plus tard, après son doctorat en neurosciences, qu’il se tourne vers l’écriture de romans. Inspiré par les découvertes technologiques et ses propres connaissances scientifiques, il invente des sociétés terriblement vraisemblables qui abritent des personnages aussi ordinaires qu’héroïques.
Ma biographie :
J’ai 51 ans et je suis né à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard. Je vis depuis 25 ans en région parisienne. J’ai commencé à écrire très jeune en couchant sur le papier des textes de chansons que je mettais en musique. Ce n’est que bien plus tard, après mon doctorat en neurosciences, que je me suis tourné vers l’écriture de romans. Inspiré par les découvertes technologiques et mes propres connaissances scientifiques, j’invente des sociétés vraisemblables qui abritent des personnages aussi ordinaires qu’héroïques.
Quand et où j’écris :
J’écris souvent le soir, lorsque ma femme et mes deux filles sont endormies et que la maisonnée est calme. Mais cela m’arrive d’avoir des idées, des inspirations quand je suis dans un RER ou à pied dans la rue. Alors, je prends mon smartphone et je dicte mes pensées.
Quels livres je lis :
Je lis différents auteurs et donc des genres très variés. Cela va, par exemple, de Stephen King (Misery), Michael Crichton (Le prisonnier du temps), Ken Follett (Apocalypse sur commande), en passant par Amélie Nothomb (Péplum), Paolo Coelho (L’alchimiste), jusqu’à Robert Merle (Malevil), Carlos Ruiz Zafon (L’ombre du vent), Nicolas Vanier (Loup)… Mais en réalité, je lis peu en comparaison du nombre de films que je regarde.
J’ai un imaginaire très fertile qui puise aussi sa consistance dans le septième art, parfois même, dans les jeux vidéo.
Mais, quel que soit le support, j’ai toujours eu un net penchant pour la science-fiction, l’anticipation et le fantastique.
Les deux livres qui m’ont marqué pendant mon enfance sont : le Horla de Maupassant ; Sa majesté des mouches de William Golding.
Mes passions en dehors de l’écriture :
Les danses à deux (rock, tango argentin), la self défense et la composition de chansons à la guitare.
Mon proverbe préféré :
C’est un proverbe de Georg Christoph Lichtenberg (philosophe, écrivain et physicien allemand) que je partage : « Lire c’est emprunter, en tirer profit, c’est rembourser sa dette ». Je considère que tout a déjà été écrit depuis 5000 ans. C’est seulement la manière de raconter l’histoire, d’incarner les personnages et l’univers que l’on crée qui font la différence.
Ma technique d’écriture :
Je considère que l’écriture est comme de la télépathie. J’essaie de faire naitre les images dans l’esprit du lecteur pour caresser l’espoir de rester un peu en mémoire. On me dit souvent d’ailleurs que mes livres feraient des très bons films. Lorsque j’entends cela, j’ai déjà gagné…
Je ne fais jamais de plan détaillé de mon histoire, et souvent, mon intrigue n’est pas encore aboutie lorsque je prends la plume. Définir à l’avance le plan de chaque chapitre et de son contenu, reviendrait à m’ôter toute spontanéité dans ma création.
En général, je pars d’une situation un peu étrange, irréelle : « Et s’il se produisait telle ou telle chose, que se passerait-il ? »
Ensuite, je choisis des personnages qui ont toujours des paradoxes plus ou moins cachés, et j’essaie de leur donner du relief au cours de la narration. J’aime beaucoup les dialogues, et je souhaite qu’ils soient authentiques. Si un personnage doit dire « merde », il le dit. Je n’en fais que rarement des descriptions complètes. À chaque lecteur d’imaginer, d’identifier, de s’identifier à eux. Lorsque le lecteur entend l’écho de sa vie de ses croyances, il a plus de chance de s’investir dans l’histoire.
Ensuite, je m’efforce de rendre la situation de départ crédible en l’agrémentant de vraie science. Si bien que l’on ne sait finalement plus discerner le vrai du faux et que l’on finit par adhérer au récit.
Mon premier roman :
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Science-fiction, anticipation, thriller, romance. Beaucoup de genres appartiennent à Orbis. Dans ce premier roman, j’ai essayé de concocter une intrigue fournie. L’histoire traite d’une agence de voyages un peu particulière qui développe la possibilité de faire des sauts dans le futur à l’aide de capsules spatiales.
Pour cette histoire, je me suis inspiré de la théorie de la relativité d’Einstein et du paradoxe des jumeaux de Paul Langevin selon lesquelles voyager dans l’espace à la vitesse proche de la lumière entrainerait un décalage temporel au retour sur Terre.
Les capsules spatiales d’Orbis font débat dans la société que j’ai imaginée, et un scientifique, Julian Brunet, fervent opposant à ce projet, va malgré lui devenir le premier cobaye humain. À son retour sur Terre, lorsqu’il découvrira la machination dont il a été victime et l’évolution dramatique qu’a pris le cours de sa vie, il n’aura de cesse d’empêcher Orbis de se déployer à travers le monde.
Dans ce roman, vous suivrez Julian qui, dans une quête personnelle, se retrouve à voyager dans le futur tout en ne vieillissant que très peu. Il devra subir le passage des années à travers la perte de proche et l'évolution des mœurs de la société.
Ce roman est un peu un OVNI sur le plan littéraire. Il est dense en informations. Cette histoire n’est pas une autoroute que l’on emprunte pour aller d’un point A à un point B. Non, bien au contraire. Orbis vous entrainera de rebondissement en rebondissement, de voyage en voyage. À peine aurez-vous le temps de vous habituer à une époque qu’il faudra partir pour une autre…
Ce livre plaira à tous les amateurs de science-fiction, d’anticipation ou aux lecteurs qui veulent être surpris. Néanmoins, mon roman ne nécessite nullement d'être aguerri dans le genre de la SF pour être apprécié ! C’est, en tout cas, le retour que j’en ai…
Mes romans prochainement proposés aux éditeurs :
– Élément 47-20, délivrances : thriller/SF
– Double je (ce roman a été écrit à 4 mains, avec ma coéquipière scripturale, Louise Gange) : thriller/polar fantastique.
Mon mot de la fin :
Je remercie ma maison d’édition, Thot, de m’avoir accordé sa confiance. Un grand merci également à tous mes lecteurs. Tous ceux qui me suivent, me soutiennent et m’encouragent à continuer. Et merci à vous, Philippe Poisson., pour votre investissement à mettre en avant de nouveaux auteurs. Vous faites un travail magnifique, bravo !
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Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres...
Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.
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A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.
Relecture et mise en page Ph. P et S.P.
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Politique éditoriale de la page "Culture et Justice" - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...