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Portrait du jour - Anne Combe, auteure d'un premier polar Comédie pour un mort

 Réactualisation portrait du jour sur la page FB "Culture et justice" - En attendant de publier ce portrait  dans la nouvelle version "Culture et Justice" de l'association Criminocorpus, nous mettons en ligne celui de Anne Combe Auteur

Culture et Justice reçoit , la romancière Anne Combe, auteure d'un premier polar Comédie pour un mort

Anne vit à Nîmes, dans le Gard. Elle a travaillé pendant près de dix ans dans le secteur de la communication d’entreprise avant de se consacrer à l’écriture et à sa vie de famille. Auteure d’albums jeunesse, elle signe avec succès son premier roman, Comédie pour un mort. Elle organise, chaque mois, les rencontres littéraires Paroles d’Auteurs à Nîmes pour valoriser des écrivains de sa région...

https://www.babelio.com/auteur/Anne-Combe/517336

Anne Combe est une très proche collaboratrice de Ph P

Bienvenue Anne sur  la page des “aficionados du crime” . Ph P et C.L.

 

Portrait Culture et Justice

Anne Combe, auteure de Comédie pour un mort

 

Qui êtes-vous ?

Je n’ai pas encore fait le tour de la question ! Pour faire court : je suis auteure, je vis à Nîmes, dans le Gard. J’ai travaillé pendant près de dix ans dans le secteur de la communication d’entreprise avant de me consacrer à l’écriture et à ma vie de famille. Quand je ne suis pas dans la nature, qui m’inspire beaucoup, je passe mon temps derrière ma table de travail, à faire parler des animaux, à imaginer des intrigues ou à convoquer des criminels.

J’écris des albums jeunesse (j’en profite pour citer mon petit dernier, Enquête dans le Cercle polaire , édité aux Presses Littéraires  et disponible depuis cet été sur Internet ou en librairies), mais je m’ouvre aussi à d’autres horizons comme le roman policier. Je viens de finir l’écriture d’un polar, Comédie pour un mort (édité par Le Lys bleu ), dont la sortie est imminente. Il s’agit d’une enquête autour de la mort d’un riche industriel menée sous la forme d’un huis clos familial. J’ai choisi d’explorer le thème de la famille parce que c’est là où se jouent les passions, là où les drames vont souvent prendre racine. Mais rassurez-vous, il n’y a rien d’autobiographique là-dedans : pas de cadavre à déterrer, ni d’ancêtre richissime ou d’assassin à vous mettre sous la dent ! Dans cette histoire, je fais beaucoup référence au monde du théâtre dans lequel il est aussi question de masques, de mise en scène et d’illusions. Quand on écrit un polar, il faut veiller à ce que les apparences coïncident parfaitement avec les faits réels, tout en leur donnant une ou plusieurs autres interprétations possibles. C’est comme ça que la sauce prend, et que l’on promène le lecteur de fausses pistes en fausses pistes jusqu’au dénouement. C’est un vrai travail d’illusionniste. On joue un tour de magie au lecteur, sauf qu’à la fin on lui révèle l’astuce.

Pourquoi écrivez-vous ?

C’est ce qui me connecte le plus à ce que je suis et aux autres. C’est dans l’écrit que je suis la plus à l’aise pour faire passer un message ou donner vie aux émotions qui me traversent, à ce monde intérieur qui est ma partie créatrice et que j’ai envie de partager avec les autres.

L’écriture d’un polar est quelque chose que j’envisage depuis que je suis adolescente, période à laquelle j’ai découvert Agatha Christie, dont j’ai dévoré les romans. Elle reste pour moi une référence forte, même si j’apprécie tout un tas d’autres auteurs et de genres littéraires, comme Karen Blixen par exemple. Rien à voir avec le roman noir : pas de scènes de meurtre, de flic désabusé ou d’effusion d’hémoglobine !

Concernant les albums jeunesse, j’écris parce que j’ai envie de faire rêver les enfants et que je prends un réel plaisir à m’adresser à ce public. La littérature jeunesse est un secteur récent, très exigeant, qui s’est vraiment développé ces dernières années. Il y a de vraies pépites littéraires, des trésors nationaux, en France comme à l’étranger. Je pense à des auteurs comme Marie-Aude Murail ou Beatrix Potter. Quand on écrit pour les enfants, il faut soigner autant le texte que les illustrations, même si l’image reste la principale porte d’entrée. S’ils n’accrochent pas, les enfants ne liront pas. C’est un exercice de style auquel se livrent de plus en plus d’auteurs.

Quelle place occupent les livres dans votre vie ?

Une place centrale : pour chaque période de ma vie, j’ai en tête un ou plusieurs auteurs qui m’ont accompagnée, chez qui j’ai parfois trouvé refuge, de quoi rire ou rêver, selon ce que je cherchais à ces moments-là. Actuellement, je lis surtout pour m’extraire du quotidien et laisser aller mon imagination. Lire d’autres auteurs m’aide aussi à trouver l’inspiration pour mes propres textes. Il y a quelque chose de très stimulant dans le fait de lire ce que d’autres font. Ça ouvre l’écriture.

C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à lancer avec l’auteure Pauline Hirschauer les rencontres littéraires Paroles d'auteurs à Nîmes. Chaque mois, nous mettons en lumière des écrivains de la région dont les textes sont lus par un acteur (Sarah-Cheyenne de la série TV Tandem ou François Kopania), accompagné au piano par Tristan Banner. C’est une très belle aventure humaine qui me permet de partager ma passion pour la littérature avec d’autres auteurs, lecteurs et artistes. La prochaine a lieu mardi 15 octobre, à l’Oberge españole à Nîmes, avec un très beau duo : David Barnoin, qui présentera son roman Chemin(s), et Nicole Mallassagne, l’auteure de Disparitions. Si vous êtes de passage dans la cité romaine, n’hésitez pas à venir nous voir !

Que voulez-vous partager avec vos lecteurs ?

De l’évasion. Au quotidien, on est souvent amené à taire nos émotions, à réguler nos rêves. En faisant cela, on étouffe une partie de soi, la partie créatrice, celle qui selon moi est la plus forte et qui nous relie les uns aux autres. En écrivant des histoires, je vais puiser dans cette partie de moi pour m’adresser à cette même partie chez l’autre. J’aimerais qu’en lisant mes albums ou mon roman, le lecteur quel qu’il soit puisse entrer dans sa bulle intérieure et rêver, même un tout petit instant.

Comédie pour un mort

Dix ans après la mort d’André Walcht, un riche homme d’affaires décédé lors d’un repas de famille, Irène, sa petite-fille, revient sur les circonstances de cette tragédie à l’occasion d’un dîner commémoratif auquel sont conviés tous les témoins de la scène, elle va tenter de reconstituer les faits pour faire éclater la vérité.

Cette histoire nous plonge dans l’univers de la famille, là où se jouent les passions et se dénouent les drames. Elle s’inscrit dans une volonté de l’auteure d’interroger notre rapport aux apparences : à quoi peuvent ressembler des vies gouvernées par le paraître ? Jusqu’où peut-on aller pour préserver son image ?

Bibliographie Anne Combe

Le père Noêl s'est perdu à Nîmes , album-cd, Éditions sans prétention, 2013

Mystère à CartonVille  auto-édition ,2016

Video sur https://fr.ulule.com/mystere-cartonville/

Enquête dans le Cercle polaire, Les Presses Littéraires, juin 2019

Comédie pour un mort, Le Lys Bleu

 

 

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

https://www.facebook.com/pageculturejustice

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Relecture et mise en page Ph. P et S.P.

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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