Portrait du jour - Fabien Chabosseau - écrivain et auteur du roman policier "Chemins de plomb"

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image modifiée par Annabel des éditions Gaelis

NOUVEAU portrait du jour Fabien Chabosseau

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Fabien Chabosseau

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Portrait du jour - Fabien Chabosseau - écrivain et auteur du roman policier "Chemins de plomb"

Bordelais de naissance, Fabien Chabosseau a suivi des études de géographie avant d'embrasser une carrière d'écrivain public où il couchait la mémoire collective dans des recueils biographiques. Passionné de littérature, il a toujours eu pour ambition de s'essayer au roman afin de porter haut des histoires fortes tout en contournant les limites que lui imposait le genre biographique. À l'occasion de la sortie de son premier roman "Chemins de plomb" aux éditions iPagination, son meilleur ami Fréd Palomarès, acteur et musicien, l'a interviewé pour les lecteurs de Culture et justice.

FP: Bonjour Fabien. Peux-tu nous parler de ton parcours d'écrivain?

FC: Bonjour Fréd. À vrai dire, j'ai toujours écrit. Petit, je noircissais des carnets entiers de petites histoires. Et puis, plus tard, j'ai beaucoup lu : Céline, Faulkner, Steinbeck, mais aussi Dos passos, Henry Miller. J'ai toujours aimé les écritures qui venaient du ventre, âpres et authentiques. Ce sont ces auteurs du "vrai" qui m'ont donné le goût d'écrire. Mais il y a un monde entre écrire pour soi et en faire un vrai métier. Devenir auteur nécessite beaucoup de travail. C'est très long, décourageant parfois. Mais il faut croire en soi, c'est le plus important, car personne ne le fera à votre place.

FP: Comment est née l'idée de ton roman "Chemins de plomb"?

FC: Dans le cadre de mon activité d'écrivain public, j'ai un jour rencontré Christian Grisoni qui cherchait un biographe pour raconter sa vie. En écoutant son histoire, j'ai eu un déclic. L'idée d'un roman inspiré de sa vie s'est imposée comme une évidence. Christian a adhéré à cent pour cent à ce projet sans vraiment savoir où nous allions. Le manuscrit achevé, je l'ai envoyé à quelques maisons d'éditions. En moins d'une semaine, iPagination acceptait de le publier à compte d'éditeur.

FP: Pourquoi un roman plutôt qu'une biographie?

FC: Eh bien, parce que le roman permet d'aller plus loin dans le fond et la forme du propos. On dispose de plus de liberté. Dans le genre biographique, tu peux être amené à devoir prouver certains de tes dires, surtout lorsqu'ils concernent des personnages publics.

FP: Est-il question de personnes connues dans "Chemins de plomb"?

FC: Oui, il y a des chapitres qui traitent du milieu marseillais. On y évoque Tany Zampa et Francis le Belge entre autres, de grandes figures de la pègre des années 70.

FP: De quoi parle ton roman au juste?

FC: Il y est question d'un jeune garçon abandonné par sa mère et qui n'a pas connu son père. De son passage en famille d'accueil à son placement dans un pénitencier pour enfants, on suit le parcours de vie de ce garçon jusqu'à son ascension dans le milieu. On grandit avec lui au fil de l'histoire, entre haine, amitié, amour et espoir. Une histoire où la notion de justice est omniprésente.

FP: Quel message as-tu voulu faire passer avec ce roman?

FC: Plus qu'un message, c'est un questionnement que je pose: est-on toujours ce que l'on a appris à devenir? Quelle est la part du libre arbitre dans les choix que nous faisons au cours de notre vie?Surtout, je voulais aller contre une pensée totalement manichéènne de l'existence où le "bien" ne se confondrait jamais avec le "mal"... Une utopie à mon sens.

FP: Merci Fabien et félicitations pour ce premier roman.

FC: Merci Fréd et merci à Culture et justice de m'avoir ouvert ses pages.

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