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Portrait du jour : Claire Raphaël, Ingénieur de la police scientifique et romancière talentueuse

Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",

image modifiée par 

 

Nouveau portrait du jour Claire Raphaël

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Claire Raphaël

Ingénieur de la police scientifique, et experte judiciaire en balistique, Claire Raphaël est aussi passionnée de littérature depuis son adolescence. Elle a publié au mois de mars 2020 un premier roman noir, les Militantes, qui lui permet de mettre sa passion au service d’un regard sur les violences, et notamment sur les violences faites au femmes. Son récit prend sa source dans le meurtre énigmatique d’une femme abattue devant chez elle et dont le corps sera retrouvé entouré d’étuis de cartouches portant d’étranges inscriptions.

Bienvenue Claire sur le très discret et prisé Culture et justice Ph. P

Comment en êtes-vous venue à écrire ce roman ?

J’écris depuis l’âge de dix-huit ans, je me suis longtemps intéressée à la littérature formelle et notamment la poésie en vers et en prose. Le goût du roman m’est venu plus tard. Mon métier ainsi que mon engagement syndical me mettent en prise avec de nombreuses réalités sociales, et j’ai eu envie d’écrire un roman de société. Un polar en particulier. Le roman policier me semble pouvoir réunir les qualités du roman social de tradition humaniste, mettant en scène les petites gens et les gens ordinaires, et les qualités du roman moderne, sincère et nerveux.

D’où vient votre inspiration ?

Je puise dans ma mémoire, depuis plus de vingt ans que je suis fonctionnaire de police, j’ai travaillé sur un nombre considérable d’affaires judiciaires des moins graves aux plus graves. Et je cherche à écrire dans un souci de réalisme, tant sur le plan technique, procédural que psychologique. Pour donner à voir la complexité du métier de policier. Et pour créer des personnages humains, attachants, qui savent jouer avec les limites et les contraintes que la société leur impose.

Votre roman parle de militantes, les femmes y ont une grande place…

Ma narratrice Alice Yekavian est une femme, experte en balistique, c’est mon alter ego, elle impose son caractère à la fois méticuleux et déterminé et ses hésitations. Les victimes des crimes décrits sont également des femmes, et je voulais m’intéresser aux violences faites aux femmes mais aussi et surtout aux conditions dans lesquelles certaines victimes peuvent se relever jusqu’à même parfois devenir des militantes.

Des projets ?

Mon deuxième roman, les Gagneuses, sortira au mois de juin toujours aux éditions du Rouergue. C’est également un polar, l’enquête sera conduite par la même narratrice, je poursuis la série, mais j’ai choisi cette fois de m’intéresser à un autre type de violence, en plongeant mon nez dans les affaires du banditisme.

Par ailleurs, je continuer de publier de la poésie, en revue et de plus en plus sur les réseaux sociaux, notamment sur mon compte Instagram.

 

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... 

Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

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Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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