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Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",
image modifiée par Annabel des éditions Gaelis
Nouveau portrait du jour Michael Fenris
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Michael Fenris
Michael Fenris est né en 1968. Médecin généraliste originaire de Nancy, il s’est installé en région parisienne en 2002 avec sa femme et ses trois enfants. Écrivant depuis l’âge de onze ans, surtout le soir ou la nuit, il explore divers univers allant des nouvelles à l’horreur gothique, à la science-fiction et au fantastique.
Ses sources d’inspiration sont multiples, de Hodgson à King, de Lovecraft à Connelly, sans oublier celui qui lui a réellement donné envie d’écrire, Henri Vernes le père de Bob Morane, et qui lui a donné son aval pour reprendre certains de ses personnages...
L'interview est réaliséé par notre ami Mark Zellweger auteur Suisse, originaire du Canton de Fribourg...
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Michael Fenris, qui êtes-vous ?
Je suis médecin généraliste, je suis né à Nancy il y a un peu plus de 50 ans, et je réside en région parisienne depuis maintenant 20 ans. Je suis marié et père de 3 enfants. Et je suis auteur, dès que mon métier me le permet, sous mon pseudonyme et son mon nom véritable, d'une trentaine d'ouvrages, édités et autorités, romans, nouvelles et participations à des recueils. J'ai la chance de travailler avec une consoeur ce qui me laisse pas mal de latitude pour écrire, même si en règle générale j'écris plutôt le soir et la nuit
D'où vient votre envie d'écrire ?
À l'âge de 10 ans environ, j'ai découvert la littérature d'aventure avec Henri Vernes et Bob Morane. Le premier roman s'appelait Trafic aux Caraïbes, et ça a été un choc. Je me suis dit que je voudrais devenir un jour comme Henri Vernes. J'ai commencé à remplir des carnets et des carnets, que j'ai entassés un peu partout. Même si j'ai eu des moments d'interruption, je n'ai jamais cessé d'écrire depuis ce moment (ça en fait des carnets!) mais j'ai véritablement sauté le pas en 2015 en me faisant publier pour la première fois. Et j'ai eu la chance de rencontrer Henri à plusieurs reprises.
Pourquoi publier des polars? Et quel genre dans le Polar ?
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Pour moi, publier du polar, c'est aussi une façon d'explorer une autre branche de la littérature. J'ai a peu près écrit dans tous les styles, SF, Fantastique, Horreur, Thriller, Feel Good. J'ai toujours envie d'essayer autre chose, de ne pas me cantonner dans un seul style de roman. Par contre, autant mes thrillers peuvent intégrer du modernisme, du High Tech, autant mes polars adoptent un côté un peu rétro, vintage comme on dit. Cela vient sans doute du fait que j'ai lu pas mal d'Agatha Christie étant jeune, et que pour moi les meilleurs polars jamais écrits sont ceux de Raymond Chandler en particulier le Grand Sommeil, et celui de Dashiel Hammett le Faucon de Malte. J'aime cette ambiance où le policier résonne avec sa tête, n'a pas d'ordinateur, pas de téléphone portable, pas d'internet, et ne peut pas recourir à l'ADN pour confondre un criminel.
Parlez-nous de vos personnages ...
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Jefferson Fergusson dit Jeff est le personnage principal des romans. C'est un ancien flic d'une ville américaine imaginaire qui s'appelle Résilience, à mi-chemin entre le réel d'un New York ou d'une Chicago et l'irréel d'une Sin City par exemple. Il a dû fermer les yeux sur pas mal d'exaction de la part de son supérieur, jusqu'au jour où il a tout plaqué pour devenir privé. Ce n'est pas un homme riche, il vit dans un petit appartement à moitié agence professionnelle. Ses seuls trésors sont : sa collection de disques de Jazz (il est toujours question de Jazz dans mes polars, Fergusson lie sa vie et ses enquêtes au Jazz ), sa petite flasque de Whisky qu'il porte dans sa poche poitrine par superstition, parce qu'un jour il a échappé à la mort quand quelqu'un lui a tiré en pleine poitrine. La balle s'est figée dans le métal, elle y est encore. Il ne l'a jamais enlevée, pas plus qu'il ne boit son contenu avant d'avoir fini une enquête. Son bien le plus précieux est sa voiture, une Pontiac LeMans, « noire comme la mort », qui est également un personnage à part entière. Comme lui, elle a pris son content de coups et de bosses, mais elle est toujours là. Fergusson fume et picole pas mal. Il est tenace, têtu, ne lâche rien, finit souvent ses enquêtes encore moins riche qu'en les commençant. Et surtout, il se laisse immanquablement plumer par les femmes, quelles qu'elles soient. Autour de lui gravitent des flics et politiques plus ou moins véreux, des mafieux, des belles fatales... Bref, du polar classique mais vintage !
Y a-t-il des thèmes récurrents dans votre œuvre ?
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Je ne pense pas, non, étant donné que j'aborde un peu tous les styles. Peut-être celui de héros paumé, malgré lui, presque anti héros, qui subit plus qu'il n'anticipe. Et le méchant qui n'est pas toujours celui que l'on croit. Pour le polar, c'est la noirceur de l'âme qui m'intéresse. Autour de Fergusson en général il n'y a pas grand monde à sauver. Quels sont vos projets littéraires à venir ?
J'ai achevé la troisième aventure de Jeff Fergusson qui le mettra au service d'un enfant et aux prises avec un famille de truands patrons d'une énorme blanchisserie pratiquant la traite humaine, et je réfléchis à la quatrième qui devrait voir le personnage face à deux tueurs à gage. En parallèle, j'ai trois projets de romans bien avancés, un thriller sur fond de maladie psychiatrique, un autre se passant au cours de la seconde guerre mondiale, et une suite à une de mes premiers romans. j'ai aussi un autre projet de feel good et une BD. Si vous deviez nous faire une confession ... Je ne me suis jamais pris au sérieux. J'ai encore du mal à réaliser que j'ai pu écrire tout ça et que les lecteurs aiment ce que j'écris, j'ai toujours cette impression d'être à mon coup d'essais. Et je suis également un indécrottable casanier, me faire bouger de chez moi n'est pas forcément chose facile!
Merci pour ces questions
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