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Alors que les harkis du commando Griffon traquent encore les katibas dans les monts des Ksour, la France prépare son désengagement en Algérie. " Venez, à la France, elle ne trahira pas ", pour l'heure, ces paroles du général De Gaulle résonnent amèrement dans la tête des harkis et de leur chef, le lieutenant François Meyer. À la guerre, les morts pèsent plus lourds quand les raisons de se battre s'obscurcissent ! Quatre ans plus tôt, en novembre 1958, frais émoulu de Saumur, François Meyer débarque à Oran. Affecté, au 23e Spahis, un régiment musulman, il a l'enthousiasme de son grade et de ses vingt-cinq ans. Au contact de ses hommes, mais aussi des tribus qu'il accompagne dans leurs transhumances, voire de l'adversaire qu'il respecte, le jeune lieutenant découvre la complexité d'une guerre, la richesse d'une culture et la dignité d'un peuple. Dans le Sud-Oranais, il constate, que la France n'a pas réellement pénétré le bled, et que sa présence, malgré de nombreuses fidélités, peut devenir humiliante. Partisan de l'autodétermination, il sait que ce sont les violences du FLN, hostile à toute solution négociée, qui conduisent les harkis à prendre les armes. Avec les accords d'Évian, ces armes, ils vont les rendre, devenant, ainsi, les victimes d'une épuration sauvage. Un déshonneur et une faute que le lieutenant Meyer refuse. Non seulement, il amènera en France ceux qui le souhaitent, mais il s'occupera de leur réinsertion dans une métropole suspicieuse. Une fidélité jamais démentie qui fait de lui, aujourd'hui, un spécialiste de la communauté harki. Il livre ici son témoignage, pour l'honneur.
Le général de brigade François Meyer, l’un des rares officiers à être rentré d’Algérie avec ses harkis et leurs familles, vient d’être élevé, à 87 ans, à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française...
François Meyer (Capitaine à Saumur) - Cliché photographique
Sommaire
Un procès pour l'honneur (2001)
Découverte d'une guerre complexe (1958-1959)
L'expérience de l'achaba (1959-1960)
Nos combat pour une Nouvelle Algérie (1960-1961)
Chronique d'un abandon (1961-1962)
Une intégration en métropole (1962 à nos jours)
Quel avenir pour les fils et les filles de harkis ?
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Editeur
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Date de parution17/03/2005
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Général François Meyer, défenseur des harkis
François Meyer (Capitaine à Saumur) (Photo personnelle) ***************** Un article de defense.gouv Mise à jour : 14/04/2015 - Auteur : Laetitia Perie
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Politique éditoriale de la page "Culture et Justice" - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...
https://portrait-culture-justice.com/2020/10/politique-editoriale-de-la-page-culture-er-justice.html
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Général Meyer, pour l'honneur des harkis
RENCONTRE - Le général de brigade François Meyer, l'un des rares officiers à être rentré d'Algérie avec ses harkis et leurs familles, vient d'être élevé, à 87 ans, à la dignité de gran...
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/general-meyer-pour-l-honneur-des-harkis-20210219