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Portrait du jour : Edith de Belleville au  charmant look très « titi parisien » ...

 

NOUVEAU portrait du jour : Edith de Belleville

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Edith de Belleville.

Bienvenue Edith  sur le très discret et prisé Culture et justice

C'est notre amie Valérie Valeix, l'abeille criminelle préférée de Culture et juste, qui réalise l'interwiew d'Edith.

Avocate, conférencière, professeur de français en langue étrangère, Edith de Belleville a choisi l’écriture et pas n’importe laquelle, celle qui demande le plus de rigueur : l’écriture historique. L’Abeille policière reçoit l’auteure de « Belles et rebelles » Mais qui se cache derrière ce pseudonyme qui fleure bon la Paname d’après guerre ?

Bonjour Edith, vous êtes avocate de profession, pénaliste ou bien avocate d’affaires ?

Ni l’un ni l’autre… J’ai un Master 2 en droit social. Je fais donc du droit social.

Vous êtes également professeur de français en langue étrangère, où enseignez-vous ?

Je donnais des cours privés aux étrangers. Mais cette activité a évolué.

Désormais je donne des cours en anglais sur la culture française. J’ai ainsi une élève, écrivaine américaine traduite en 14 langues, qui écrit un roman qui se passe dans le Paris de l’Occupation. Je l’aide donc à rendre plus crédible son livre en lui donnant un cours sur le Paris de l’Occupation.

Vous êtes (mais que n’êtes-vous pas !!) aussi conférencière à Paris en langue anglaise, qu’est -ce qui décide le thème de la conférence ?

C’est mon intérêt qui guide le thème de mes conférences et visites .

Je ne peux pas faire un thème qui ne m’inspire pas. Les thèmes qui me plaisent sont les femmes inspirantes dans l’histoire de France ( j’en ai fait un livre), la littérature, les crimes dans l’Histoire (vous devinez pourquoi ) et le patrimoine juif à Paris que j’enseigne à l’Université Gustave Eiffel.

Faites-vous partie des « guides officiels » de la ville de Paris ?

Si par guide officiel vous voulez me demander de façon diplomatique si j’ai les compétences requises pour être guide alors la réponse est oui.

J’ai passé ma licence de guide-conférencier sur le tard pour avoir une solide formation en histoire de France, histoire du patrimoine, histoire de l’art et histoire de la littérature. Grâce à ce diplôme universitaire je suis autorisée à guider dans les musées et les monuments nationaux de France.

Vous êtes passionnée d’Histoire, quelle période d’Histoire de France est votre préférée ?

Question difficile à répondre . Les Années Folles car une parenthèse enchantée, surtout pour la femme. La fête perpétuelle, la mode des années 20 que j’aime beaucoup, le Jazz, la naissance de l’Art moderne et le Surréalisme, avec en prime la liberté. Qui dit mieux? C’est après que cela se corse.

D’où vient ce charmant look très « titi parisien » entre Coco Chanel et Edith Piaf ?

C’est ce que je suis au fond de moi, Un titi Parisien, née à Belleville, rue de Belleville exactement en face du domicile d’Edith Piaf.

« Edith de Belleville » est un pseudonyme, inspiré de ?

J’ai choisi mon nom de plume en fonction de mon lieu de naissance.

Vous êtes également auteure. Votre livre « Belles et Rebelles » relate la destinée de plusieurs femmes célèbres. Parlez-nous en.

Mon livre « Belles et Rebelles » ressort dans une nouvelle édition dans quelques mois ( un peu de publicité ne fait pas de mal…) A une période de ma vie j’étais très déprimée. Ce sont les livres qui m’ont sauvée de la dépression. J’ai pris pour modèle Christine de Pisan, elle vient du Moyen-Age et c’est la première féministe et femme de lettres rémunérée. C’est Christine (je l’appelle Christine car c’est devenue une amie) qui m’a aidée. Grâce à elle j’ai pris une grande décision: Devenir une vraie guide. Je suis donc retournée à l’université à 50 ans et j’ai passé ma licence de guide-conférencière en cours du soir en deux ans. Mes modèles dans la vie sont les femmes inspirantes de l’histoire de France. Chacune a su développer un talent pour réussir sa vie et dans la vie. J’ai donc étudié attentivement leur vie avec le prisme du développement personnel. Cultivez-vous comme Christine de Pisan, séduisez comme Madame de Montespan, restez calme dans la tempête comme Joséphine de Beauharnais, aimez qui vous voulez comme George Sand et soyez vous-même malgré les injonctions normatives de la société, comme Sarah Bernhardt. J’ai voulu montrer les outils développées par ces grandes parisiennes pour réussir puis j’ai cherché à démontrer comment elles peuvent être les coachs des femmes du 21ème siècle. C’est le principe du coaching par l’Histoire.

Avez-vous d’autres projets littéraires ?

Oui j’ai d’autres projets. J’ai écrit un livre en anglais, sur les aventures d’une guide parisienne étourdie qui vit sa vie à travers l’Histoire, l’Art et la Littérature. C’est autobiographique. Mon livre est en phase de correction.

Mon autre projet est en français, langue que je maîtrise un peu mieux, et concerne les juives parisiennes qui ont fait l’histoire de l’art et de la littérature. Cela sera une sorte de déambulation dans Paris à leur recherche.

Quelle a été votre plus belle rencontre en salon ?

Ma rencontre forte n’a pas du tout été dans un salon, bien que j’ai rencontré des gens très intéressants, mais en Inde sur les contreforts de l’Himalaya. Il y a quelques années j’ai participé à une conférence du Dalai Lama qui vit à Dharamsala, au nord de l’Inde. Mon tibétain étant un peu rouillé je n’ai absolument rien compris. Mais le charisme de cet homme et le voir au milieu de son peuple si calme m’a beaucoup marquée. A part Gandhi ou Mandela qui sont morts, c’est difficile de faire plus fort comme rencontre que le Dalai Lama.

Et au prétoire ?

Je vais vous étonner mais c’est au greffe d’un tribunal judiciaire que j’ai fait une rencontre m’a marquée. Je suis très intéressée par la Synchronicité. Pour résumer, c’est le principe que dans la vie, il n’y a pas de hasard. C’est une théorie qui a été inventée par le psychanalyste suisse Carl Gustav Jung élève de Freud. Un jour où j’allais faire une démarche au greffe pour chercher un jugement (c’était bien avant internet) je lis sur le jugement « greffier Madame Jung ». Curieuse, je demande alors à la greffière si elle n’est pas de la famille du psychanalyste, en pensant qu’elle va me prendre pour une illuminée. C’était sa petite nièce! J’étais très émue et j’ai passé un bon moment à parler avec cette charmante femme de son grand oncle. L’aventure est là où on ne l’attend pas.

Quelle valeur est à vos yeux la plus importante ?

Euh….je ne sais pas en fait . Tout dépend de mon humeur.

Le courage si j’ai peur et j’ai souvent peur. J’ai regardé sur Internet pour ne pas écrire de bêtises. Si vous ne le saviez pas il y a 293 valeurs. Alors je pourrais vous dire l’Amitié, l’Amour, l’Altruisme valeurs en haut de la liste. Mais la valeur que j’aime bien, c’est la numéro 145 sur 293. Elle n’est pas très bien placée et pourtant on en a bien besoin en ce moment, c’est l’Humour.

Merci Edith de Belleville pour cet échange qui permettra aux lecteurs du blog de Culture et Justice de découvrir votre livre « Belles et rebelles »

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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