Portrait du jour ; Florence Lizé, "Les Rochers de Dubrovnik" ...

Dessin baroque avec le glaive, provient du site d’images gratuites « Pixabay",

image modifiée par Annabel des éditions Gaelis

NOUVEAU portrait du jour : Florence Lizé

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir  Florence Lizé

Bienvenue Florence sur le très discret et prisé Culture et justice

L'interwiew est réalisée par notre amie Nathalie Jaussaud-Obitz,

"Bretonne de souche, je me suis installée en Normandie pour vivre ma vie de femme, de mère et de juriste. Peut-être est-ce parce que j’aimais trop la lecture que je n’ai pas fait d’études littéraires, craignant la contrainte des oeuvres imposées et des interprétations qui n’étaient pas les miennes. Ma liberté de lectrice a toujours été un ingrédient essentiel et incontournable.

J’ai donc opté pour des études de droit et un DEA de propriété littéraire artistique et industrielle. Littéraire et artistique ont sans doute beaucoup pesé dans mon choix.

Le droit m’a apporté, en plus d’un métier, des dispositions pour la construction des phrases et la précision des mots. Un décret n’est pas une loi, un jugement n’est pas un arrêt, une résolution n’est pas une résiliation… L’envie d’écrire sommeillait en moi et déjà le désir de soigner autant la forme que le fond.

Alors, à la naissance de mon quatrième et dernier enfant, j’ai compris que la création ne pouvait pas prendre fin ici, et mon bébé contre moi, j’ai saisi un stylo pour ne plus jamais le lâcher. Je suis de ceux qui écrivent encore sur un carnet, biffe et corrige à l’encre avant de transcrire sur l’ordinateur.

Je ne pensais pas déjà à la publication. Mais, peu à peu, l’idée s’est concrétisée, car si mon écriture me permettait de voyager, peut-être pourrait-elle nourrir le besoin d’évasion d’inconnus ?

Mon premier roman, Les Rochers de Dubrovnik, est une histoire née d’un bref séjour en Croatie. Sous le soleil de la côte dalmate, il traite du deuil et de la renaissance. J’ai aimé entrainer mes lecteurs dans l’ancienne Raguse pour les faire plonger avec les quatre garçons qui sont au centre de l’intrigue.

Le deuxième, Maupassant trois vies, me fut inspiré par un essai sur la vie privée de l’écrivain. J’ai extrait trois femmes de son entourage proche, sa mère, la mère de ses trois enfants illégitimes et l’une de ses maîtresses, et provoqué une rencontre totalement fictionnelle. Il ne s’agissait pas d’écrire une nouvelle biographie sur Maupassant, mais d’analyser l’amour sous toutes ses formes en mêlant des personnages réels et imaginaires dans un contexte historique.

Le troisième, À l’abri des apparences, aborde les rivages de la vérité et du mensonge. C’est un roman à trois voix où chacun trompe son monde, ignorant qu’il est lui-même le jouet des apparences perfides. Il parle d’émotions troubles et d’interdits, de l’incidence du regard des autres et du choix final qu’il nous appartient toujours de faire.

Mais, explorant l’intime et la complexité des sentiments, l’aventure n’est jamais finie. Un quatrième roman est en cours d’écriture faisant la part belle à l’amitié homme-femme."

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