Anniversaire du romancier Sébastien Didier

Sébastien DIDIER né en 1979, à Nice. Après des études en école de commerce et une carrière dans le milieu de la publicité il décide d’assouvir sa passion pour l’écriture en participant à un concours en ligne. Son premier roman « Je ne t’oublie pas » naîtra de cette expérience et totalise à ce jour plus de 30 000 exemplaires vendus. En juillet 2020, Sébastien sort son deuxième livre, « Les Yeux bleus  » publié aux éditions Hugo thriller

Parmi ses inspirations directes on note bien évidemment le polar nord-américain avec des noms tels que Harlan Cohen ou Linwood Barclay mais aussi des auteurs tels que Stephen King, Agatha Christie ou encore Philip Kerr.

Bienvenue Sébastien sur le blog des « aficionados du crime ». Ph P

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Qu’est ce qui vous inspire et vous motive dans l’écriture de vos romans ?

Tout d’abord l’envie de raconter une bonne histoire et de surprendre le lecteur, de l’emmener ailleurs. Je m’inclus dedans aussi étant donné que je suis mon premier lecteur, j’aime que l’histoire m’échappe un peu de temps à autres, qu’elle m’entraîne sur des chemins de traverse auxquels je n’avais absolument pas pensé. Étant donné que je travaille sans plan, cela arrive souvent. Je dois sans cesse tenir les rênes de ma narration.

Concernant l’inspiration il y a bien évidemment mes lectures et mon environnement direct. Mais je pense que trois décennies de passion du cinéma et de séries TV jouent un grand rôle dans mon processus créatif. J’aime imaginer chacune de mes scènes comme si j’étais amené à les réaliser pour un film. La mise en place du décor, le placement des protagonistes, les jeux de caméra… J’essaye de retranscrire cela à l’écriture. Je ne le calcule pas forcément, c’est avant tout un plaisir.

Et pourquoi cet attrait pour le polar ?

Je ne pense pas être un écrivain de polar ou de thriller à proprement dit. Plutôt de romans à suspense. Le polar et le thriller ont leurs propres codes même si toutes ces appellations sont assez galvaudées aujourd’hui et qu’au final, on fourre tout dans le même sac. Pourquoi ce genre ? J’aime simplement la mécanique du suspense, ce côté presque mathématique d’une intrigue où l’ensemble des éléments doivent s’emboîter au final de façon parfaite et millimétrée. Mais aussi la montée en tension, les contre-pieds, les fausses pistes. Plus que tout j’aime lire Agatha Christie ou regarder Hitchcock. Si je ne devais citer que deux maîtres à penser, ce serait eux. Ils ont tout inventé, depuis on ne fait que broder autour. Comme Shakespeare et la dramaturgie moderne en quelque sorte.

Un mot sur « Les Yeux Bleus » ?

Je voulais écrire un livre avec une histoire puissante d’un point de vue narratif et la course contre la montre pour retrouver un être cher disparu (ici un enfant) me parlait plus que tout. On va dire que « Je ne t’oublie pas » traitait déjà de la disparition d’une mère de famille et que je pourrais me fouler un peu plus, c’est vrai 🙂 Mais « Les Yeux Bleus » est construit de façon complètement différente. J’alterne les points de vue de trois époques et surtout, en toile de fond, il y a l’histoire de cette illustre famille niçoise, une sorte de saga qui transportera le lecteur de la fin de la seconde guerre à nos jours. Et comme d’habitude, chaque détail a son importance, soyez attentifs ! Je suis très heureux de ce livre et encore plus des retours que les lecteurs m’en font chaque jour.

Un autre roman en préparation ?

C’est en cours oui. La seule chose que je puisse dire aux lecteurs aujourd’hui, c’est que vous risquez d’être surpris. Rendez-vous en 2021