Derrière les hauts murs de La Chartreuse, un hôpital pas comme les autres, vivent des personnages attachants : des patients, des soignants. Pierre, étiqueté pyromane matricide, est-il réellement un dangereux criminel ? Ne s’est-on pas trompé ? Françoise et Paula, déçues toutes deux des hommes et de l’amour, vont-elles retrouver la joie de vivre ? Le docteur Viaud, un psychiatre aux méthodes particulières, humaniste convaincu, nous fait découvrir l’histoire de la folie, l’évolution de notre regard sur la maladie mentale. Paul, infirmier psychiatrique, adhère totalement aux idées de son patron. Pudique, délicat, il peine à dire ses sentiments et décide d’écrire une longue lettre à son fils. Une lettre d’amour. Tout au long de sa rédaction, nous participons à ses interrogations, ses doutes, ses états d’âme.
Régine POISSON est née le 4 mars 1946, à Carlux, en Périgord ,dans la maison où sa mère et sa grand-mère ont elles -mêmes vu le jour: cette maison qui s’appelle La Prade.
Elle a passé son enfance et son adolescence au Maroc, à Casablanca où ses parents sont partis enseigner.
En 1962, elle entame ses études de médecine à Bordeaux. C’est là qu’elle rencontre son futur mari qui deviendra médecin de marine.
Après des séjours à Toulon, Brest…le couple s’installe à Brive, en Corrèze, aux confins du Périgord. Deux enfants sont nés.
Médecin, très impliquée dans les problèmes de conditions de travail, Régine complète sa formation par un diplôme de physiologie du travail et d’ergonomie . Elle fera toute sa carrière professionnelle à Brive.
Divorcée, retraitée depuis 2006, elle partage sa vie entre Brive et La Prade dont elle a pris le nom pour écrire.
Elle a signé, pour la Foire du Livre de Brive, en novembre 2019, un nouveau roman historique:Les coquelicots de Tipasa, histoire émouvante d’une femme née en 1926 à Alger d’un père Algérien et d’une mère Française. Aujourd’hui encore, elle se sent tiraillée entre deux cultures. Ce roman complète une trilogie sur le délicat problème de l’identité . Trilogie qui nous emmène au Maroc (Identités), en Indochine (Le Métis de Cao Bang) et en Algérie (les coquelicots de Tipasa). Trouver sa place, son identité à la fin des dernières guerres coloniales… voilà le thème principal de ces trois romans. Notons que le Métis de Cao Bang, nous fait découvrir les « à côté » souvent négligés , éludés, occultés, gommés, des guerres. Ce roman a reçu en août 2019 le prix littéraire Périgord Limousin. Régine Laprade , lorsqu’elle évoque, avec passion et émotion, les vaincus autant que les vainqueurs, a une façon bien à elle de raconter l’Histoire , bien différente de celle que l’on apprend à l’école...
regine laprade - Le blog de Philippe Poisson
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