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NOUVEAU portrait du jour : Daniel Martinange.
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Daniel Martinange.
Daniel Martinange, vit dans les monts du Forez, se consacre à l’écriture.
Son précédent roman, L’Ouragan, a été réédité chez Pocket.
Bienvenue Daniel sur le très discret et prisé Culture justice
Mon goût pour la lecture
Ma première rentrée des classes a eu lieu avec beaucoup de retard, bien après mes six ans, à cause de problèmes de santé. De l’époque où je ne savais pas lire, et dans une « maison sans livres », j’ai l’impression d’avoir très peu de souvenirs. Les souvenirs de mon enfance vont souvent de pair avec mes lectures d’alors.
Mon goût pour la lecture est né avec Le Journal de Mickey, Spirou, puis la série du Club des Cinq, d’Enyd Bliton, Le Roman de Bas-de-Cuir et Le Dernier des Mohicans, de James Fenimore Cooper, les Bob Morane, d’Henri Vernes. Dès l’adolescence, beaucoup de littérature policière : Gaston Leroux, Conan Doyle (Sherlock Holmes), puis John Dickson Carr, Ellery Queen, Simenon. Ensuite Jean Ray, les Harry Dickson, polars mâtinés de fantastique, Les Derniers contes de Canterbury, Les Contes du Whisky, etc... Plus tard, un choc : La Position du tireur couché, de Jean-Patrick Manchette, son écriture distanciée, le personnage central froid, le réalisme glacial. Et Stephen King, son imaginaire tous azimuts. Bien sûr Albert Camus, Arto Paasilina, et les romanciers de l’Ouest américain (les grands espaces géographiques et de la vie brute, le western), dont Jim Harrison, Rick Bass, Richard Hugo, James Crumley, Thomas McGuane. Mais en fait, le fil d’Ariane de mes lectures a toujours été essentiellement le mystère et l’aventure, ainsi que l’attirance pour des personnages dépassés par des forces qui se trouvent en eux, plus fortes qu’eux, et qui les emportent.
Pourquoi écrire ?
J’ai commencé à 13 ans, avec des textes très courts et des poèmes, pour m’évader d’un quotidien gris et oppressant, et ne pas me cogner la tête contre les murs. Dans l’impossibilité de faire le tour du monde (seul, à cet âge...), écrire était ma façon de gagner le grand large et l’air pur. Depuis l’âge adulte, j’écris surtout pour raconter des histoires.
Pourquoi le polar ?
A une époque, sans le chercher, j’ai fréquenté deux types qui se sont avérés de dangereux voyous. Très sympas, de bonne compagnie, et aussi de bons clients pour des cours d’assises. Occasions de constater que parfois l’humain est à double face, avec une facilité déconcertante pour patauger dans l’horreur et le sanglant. C’est un peu de cette expérience, et de certaines autres fréquentations, qu’est née mon envie d’écrire du polar. Un genre qui permet de mettre en scène des personnages et des situations extrêmes qui tout en participant pleinement de la réalité sociale relèvent du mystère ou/et d’une rupture totale avec la société civilisée. L’actualité offre régulièrement des faits, des personnages, pétris d’horreur et de mystère. (Qu’est devenu Xavier Dupont de Ligonnès ?!)
Je crois que le polar et le thriller, par leur lot de mystère et d’émotions fortes, satisfont aussi l’aspiration à l’aventure que ressentent beaucoup de nos contemporains.
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C’est moi qu’il veut ! (Editions Lajouanie)
Précédemment, j’ai publié chez des éditeurs, dans des revues et magazines, des nouvelles de science-fiction, un genre que j’ai abandonné en tant qu’auteur. J’ai commencé à en publier alors que j’en ignorais tout. Et, après des bouquins « alimentaires » sous pseudonymes, un roman de littérature générale, L’Ouragan, chez Stéphane Million éditeur, réédité chez Pocket.
Pour les personnages de ce polar-thriller, C’est moi qu’il veut !, je me suis en partie inspiré de gens que j’ai rencontrés, certains autant ordinaires qu’extraordinaires. Ni tout blanc ni tout noir, avec des grandeurs et des côtés sombres. Deux lieux : une grande ville, Saint-Etienne, et la campagne du Haut-Forez. De jeunes garçons sont enlevés, puis ils réapparaissent indemnes, enveloppés d’une couverture de survie. Qui les enlèvent ? Pourquoi ? Qui donc peut ressentir l’envie de kidnapper de jeunes garçons, sachant qu’ils en conserveront toute leur vie de lourdes séquelles psychologiques. Pourquoi infliger cela à des parents ? Y aura-t-il des suites sanglantes et mortelles ? J’ai voulu mettre en scène la manipulation, le mensonge, des traditions tenaces, le refus de la vérité, des destinées qui échappent à l’entendement, des individus qui ne maîtrisent plus rien. D.M.
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