La mémoire des vaincues de la Guerre civile espagnole et du franquisme a progressivement trouvé dans la littérature un lieu d’expression de sa diversité. Ce livre fournit une vue globale de la construction mémorielle dans l’espace fictionnel en analysant des œuvres publiées entre 1975 et 2010, en français (Agustin Gomez-Arcos et Mercedes Deambrosis) et en espagnol (Dulce Chacón, Carme Riera, Josefina Aldecoa, Jesús Ferrero, Marifé Santiago Bolaños et Ángeles Caso). En menant l’enquête au cœur même des formes poétiques, cet ouvrage montre comment la fiction est une pièce cruciale de l’économie mémorielle.
Avec le soutien de l’université Rennes 2, du Fonds de la recherche scientifique (FNRS), du centre de Recherche en Études philologiques, littéraires et textuelles (Philixte) de l’université libre de Bruxelles et du service culturel et scientifique de l’ambassade d’Espagne en Belgique.
Sophie Milquet a réalisé sa thèse en lettres et en histoire entre l’université libre de Bruxelles et l’université Rennes 2. Elle s’intéresse aux formes des discours mémoriels et à la littérature de guerre. Elle est aujourd’hui assistante à l’université libre de Bruxelles et chercheuse à la Fondation de la mémoire contemporaine, où elle est en charge de projets d’étude et de valorisation des témoignages sur la vie juive de Belgique.