Portrait du jour Christine Vauchel, auteure de contes et polars pour enfants. Artiste peintre

Nouveau portrait du jour Christine Vauchel

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs  et reçoit avec infiniment de plaisir Christine Vauchel

Bienvenue Christine sur le très discret et prisé Culture et justice

Portrait et interview par ScoobyDam, chroniqueur Web

Christine VAUCHEL, de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, est auteure et artiste peintre. Elle est née à Issy-les-Moulineaux. Après des études en région parisienne, un virage à 90° la mène dans le Nord, sa région d’adoption. Parallèlement à sa vie de mère et de femme, elle décide de faire de ses deux passions, l’écriture et la peinture, une réalité au quotidien. Amoureuse des mots depuis sa plus tendre enfance, elle est membre de la Société des Poètes Français pendant sept ans. Son enthousiasme pour l’écriture a donné vie à des recueils de poésie, des contes et polars pour enfants, des affiches poétiques illustrées, des commentaires d’œuvres d’art et des nouvelles. Elle publie de 2009 à 2021 deux recueils de poésies illustrées « Mosaïque » (2009) « Marquons une prose »(2015), trois albums jeunesse illustrés « Le Noël

de Théo » (2011) « Béabazoo » ( 2013) « Les sortilèges d’Octopus » (2019) et cinq romans policiers jeunesse pour les 8/11 ans aux éditions Aubane Collection Polars en Nord Junior « Le mystère de l’abbaye » (2016 – Prix Jeunesse Salon du livre de Lumbres ), « Micmac cabots » (2017- Prix Ruralivres du Nord), « A la recherche d’Affelok » (2018), « Phoque en danger » (2019), « La vengeance de la Reine Anne » (2021).

D’autre part, elle est artiste peintre, membre de la Maison des Artistes. Les couleurs et les mots sont pour elle des éléments indispensables. Sa peinture, le plus souvent à l’acrylique sur bois ou sur toile au couteau, lui permet d’inscrire la spontanéité et le mouvement grâce aux effets de matières. Elle recherche une évolution constante de son art en mariant les formes, les silhouettes, les techniques nouvelles, en bouleversant les consignes et les contraintes traditionnelles pour emmener dans son sillon qui veut la suivre. Sa devise « Qui voit le ciel dans l’eau, voit le poisson dans les arbres »

Au Clair de la terre l Acrylique sur panneau bois

Interview par ScoobyDam, chroniqueur Web

Bonjour Christine Vauchel, comment vous est venue cette passion pour l’écriture ?

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  C’est une passion presque innée. Très jeune j’ai pris l’habitude de rédiger de petites histoires et de nombreuses poésies sur des cahiers. J’ai toujours connu ce besoin d’écrire et de lire. J’étais littéralement fascinée par les plus grands auteurs (Victor Hugo, Jules Verne, Saint-Exupéry). Ma mère était libraire. J’étais bien placée pour profiter de la chance inouïe que j’avais pour accéder facilement aux livres, aux histoires, aux rêves.

Et pour la peinture ?

• Mes grands-parents paternels, mon père aussi, étaient peintres. J’ai donc toujours su que cela était possible pour moi. Très tôt j’ai connu l’envie de créer, d’inventer. Pour en revenir à l’écriture, je pense que l’inspiration est vraisemblablement la même que l’on écrive ou que l’on peigne. Il s’agit toujours de donner vie à des personnages, des couleurs, des paysages pour raconter une histoire. On émeut le lecteur ou l’amateur d’art pour l’embarquer dans notre univers.

Pourquoi avoir choisi la littérature jeunesse ?

• 

  Tout naturellement lorsque j’ai eu des enfants, j’ai d’abord écrit des contes pour eux. Ensuite, à partir du moment où j’ai participé à des salons du livre pour présenter mes ouvrages, j’ai commencé à intéresser les maisons d’édition qui m’ont proposé de nombreux projets. Cela fait maintenant dix ans que j’écris pour les enfants de tous âges. La littérature jeunesse est un monde dans lequel je me sens bien, un univers qui m’insuffle une source d’inspiration inépuisable. Le petit plus, c’est d’aller à la rencontre des jeunes lecteurs. Ces journées, souvent organisées par les écoles ou les médiathèques, offrent de merveilleux moments pendant lesquels je peux leur lire des passages de mes nouveautés, prendre connaissance de leurs attentes, échanger avec eux sur ce qu’ils ont aimé ou pas. Et à chaque fois, j’essaye de leur transmettre ma passion pour les mots en essayant de leur expliquer qu’écrire est une formidable liberté. Cela procure un sentiment inégalable qu’il faut préserver et transmettre.

Vos livres ont-ils une visée éducative ?

Ils ont une visée tant éducative que divertissante. Mes cinq Polars en Nord Junior (8/11 ans) sont étudiés dans plusieurs écoles des Hauts de France. Mes trois jeunes héros (Le Clan du Hip-hop) sont des personnages récurrents. Rendre justice est le ciment de leur amitié. Ils ont une dizaine d’années, sont facétieux, très sportifs. Le hip-hop rythme les aventures : ils se provoquent en  battle et ressemblent aux jeunes lecteurs. La différence avec eux réside dans le fait qu’il arrive à ces trois enfants (héros sans super pouvoir) une multitude d’événements frôlant l’impossible. Le jeune lecteur s’identifie alors au personnage et devient acteur de l’aventure. Je m’emploie à ce que, dès les premières pages, les enfants plongent dans l’intrigue, mais aussi dans la fantaisie et le rêve. C’est un moment d’évasion, un moment de plaisir.

Mes livres, publiés chez une maison d’édition régionale, ont aussi une visée éducative sur le plan géographique et envers la culture du patrimoine. Par le biais des enquêtes je mets en lumière la région des Haut de France, avec ses paysages riches en diversité, et ses nombreux lieux touristiques. C’est un terreau fertile pour l’imagination. Je passe d’une enquête en Baie de Somme, à une autre dans les carrières souterraines de Valenciennes, puis d’une énigme dans le Marais de Saint-Omer à un kidnapping d’animaux près de Boulogne-sur-Mer, etc. De plus, mes intrigues sont bâties autour de véritables faits de société, parfois autour de faits divers historiques. Il y a un travail de documentation, puis de transmission d’informations réelles, par le biais d’une histoire fictive.

Parlez nous de votre nouveauté, « La vengeance de la Reine Anne ».

• « La vengeance de la Reine Anne » se passe à Valenciennes. L’histoire se base sur une chasse au trésor effrénée. J’y ai mis, comme dans mes quatre autres romans jeunesse, beaucoup d’humour, de camaraderie, de mystères et de frissons. J’ai choisi cette ville pour ses mystérieuses carrières souterraines, mais aussi pour quitter le paysage du littoral dans lequel le Clan du Hip-Hop (mes 3 héros) campait dans « Phoque en danger ». « La vengeance de la Reine Anne » fait écho au nom du navire de l’horrible pirate Barbe Noire, qui vient trainer ses guêtres, ou plutôt ses jambières de pirates, dans cette aventure contemporaine abracadabrantesque.

Allez-vous participer prochainement à des séances de dédicaces ?

• Oui, je serai sur le stand de mon éditeur les Editions AUBANE au salon du livre du Touquet-Paris-Plage le samedi 20 novembre 2021, au salon du livre de Brebières le samedi 27 novembre 2021 et au salon du livre de Raimbeaucourt le samedi 11 décembre 2021.

Je serai aussi en dédicace le vendredi 19 novembre à 18h dans la Mairie de Malo à Dunkerque lors du vernissage de l’exposition collective POL’ART dont je suis l’invitée d’honneur, en tant que peintre et auteur. Au plaisir de vous y voir !

Merci Christine Vauchel, je vous donne donc rendez-vous à la prochaine enquête du Clan du Hip-hop !

Le rendez-vous est pris ! L’écriture de mon 6^ème roman policier jeunesse est en cours, mais chut…mystère !

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

 Relecture et mise en page Ph.P et S.P.