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Qui est cette vieille dame qui décède à quatre-vingt-quatorze ans, le 24 mars 1968, aux États-Unis ? Elle s’appelle Alice Guy-Blaché, dite Alice Guy. Pionnière du cinéma, elle a longtemps été laissée hors champ. Pourtant, elle nous a appris comment naissent les bébés (dans des choux), elle nous a offert des danses serpentines mais aussi des scènes de la Commune de Paris, et, à l’instar des Évangélistes, elle nous a raconté la vie de Jésus-Christ !

Les débuts du cinématographe

Raconter Alice Guy, c'est raconter les débuts de l'histoire du cinéma. C'est en ces termes que Francis Lacassin interpelle José-Louis Bocquet, auteur avec Catel Muller du roman graphique Alice Guy (Casterman, 2021) pour retracer l'histoire de celle qu'on désigne comme la première femme réalisatrice : "J'ai hérité de toutes les archives de Francis Lacassin, qui est le premier à avoir établi la filmographie d'Alice Guy en compagnie d'Alice Guy. Il m'a transmis des photos qui venaient de la collection personnelle d'Alice Guy, légendées au recto de sa main, et de sa correspondance."

Le 28 décembre 1895 a lieu la première projection de cinéma de l’histoire. Si quelques projections privées ont déjà eu lieu, c’est la première fois qu’une projection publique et payante est organisée. Les spectateurs paient leurs places et s’installent, curieux, dans le sous-sol du Grand Café situé au 14 boulevard des Capucines à Paris. Ce soir-là, les frères Lumière diffusent une dizaine de courts métrages qui laissent l’assistance pantoise. Le cinéma est alors une attraction foraine, un divertissement de café-concert ou de grand magasin qui tient de la prouesse scientifique autant que du loisir. Cette première projection publique annonce le début d’une nouvelle ère cinématographique...

 À retrouver dans l'émission

Tag(s) : #Femmes dans la société, #Femmes - repères biographiques
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