Merah, le procès d’un fantôme

Aujourd’hui dans Affaires sensibles, l’histoire d’un procès, le premier d’une longue série sur les attentats terroristes qui ont frappé la France depuis 2012 : le procès Merah.

Le 11 mars 2012, le militaire Imad Ibn Ziaten est abattu d’une balle dans la tête sur un parking dans le sud-est de Toulouse. Quatre jours plus tard, deux autres militaires, Abel Chennouf et Mohamed Legouad sont tués à Montauban. Un troisième, Loïc Liber, est grièvement blessé. On parle désormais du « tueur au scooter », pas encore identifié. Le 19 mars, ce même tueur se présente devant l’école juive Ozar Hatorah, ouvre le feu et abat Jonathan Sandler, un professeur. Le terroriste assassine ensuite trois enfants : Gabriel, 3 ans, Arié, 6 ans et Myriam, 8 ans. Deux jours plus tard, le tueur est identifié : il s’appelle Mohamed Merah, il a 23 ans. Dans la nuit du 21 mars, son appartement toulousain est encerclé par le RAID. Au terme d’une intervention qui dure 32 heures, le terroriste est abattu. Une question se pose alors : y aura-t-il un procès Merah et qui sera dans le box ? Le 2 octobre 2017, après cinq ans d’instruction, le procès Merah s’ouvre à la Cour d’assises spéciale avec deux accusés. Il y a Abdelkader Merah, le grand frère de Mohammed, accusé de complicité d’assassinat et d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.  Et Fettah Malki, soupçonné d’avoir vendu des armes et un gilet par balles à Mohammed Merah. 

Invitée : 

Charlotte Piret, journaliste justice à France Inter, co-autrice de l’ouvrage Chroniques d’un procès du terrorisme – L’affaire Merah publié en 2019 aux éditions de la Martinière.

AFFAIRES SENSIBLES