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Réactualisation portrait du jour de Virna Lorentz, romancière du 2 avril 2019.

Conformément à la politique éditoriale élaborée le 21 octobre 2020, nous republions les portraits du jour criminocorpus sur la page Culture et justice

Bienvenue Virna sur la page Culture et justice.

Cette jeune femme a séduit la rédaction du carnet par son "charisme" et un parcours aussi déjà bien rempli   : Née dans le sud-est de la France, Virna Lorentz n’a que cinq ans lorsqu’elle est repérée par le directeur d’une troupe de théâtre, mais elle refuse d’emblée de se méler aux petits. Elle ne veut jouer sur scène qu’avec de grandes personnes. 

Alors très tôt , elle fait un tout autre choix de carrière, vraisemblablement guidé par ses origines multiculturelles, à la fois romaines et bretonnes. Linguiste. Elle sera linguiste, ou plus exactement traductrice interprête. Diplômée de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de Nice, puis de l’Institut de Traducteurs, Interprètes et Relations internationales de Strasbourg, Virna Lorentz maîtrise cinq langues, se spécialise en traduction juridique et devient chef d’entreprise peu avant l’âge de trente ans. Pendant près de quinze ans, elle se fraye un chemin dans le cercle très fermé des compagnies pétrolières et de la justice… de la Principauté de Monaco à l’Australie, en passant par la Guyane française.

L’Lidée de son premier roman lui apparaîtra comme une évidence au lendemain d’une visite à la cathédrale de Rouen, un jour neigeux de décembre 2002. Dès lors, elle n’aura de cesse de guetter le moment opportun pour enfin, donner vie à ses personnages, et ne plus jamais s’arrêter d’écrire.

Bienvenue Virna dans le club très prisé des amis de  Culture et justice

 

 

"INTERVIEW CRIMINOCORPUS du 1er avril 2019 de Virna Lorentz

  1. Pouvez-vous décrire les étapes de votre parcours d’auteur : ce qui a déclenché cette vocation, votre première publication ?

Lorsque l’idée de mon premier roman a toqué à la porte de mes neurones, je venais de me lancer dans la création de ma société, ALOHA INTERNATIONAL. Étant originaire de la Côte d’Azur où le brassage de nationalités de tous horizons est monnaie courante, mon cursus universitaire de linguiste / traductrice-interprète spécialisée en droit international était pain bénit. Un avenir tout tracé en quelque sorte, jalonné par une aubaine incommensurable. L’univers de « l’or noir » et la découverte de champs pétroliers en eaux profondes, au large du Brésil, mais aussi en Angola. Deux pays lusophones qui grâce au pétrole, ont suffi à assurer succès et prospérité à ALOHA INTERNATIONAL, le portugais comptant parmi mes langues de travail qui sont au nombre de cinq. Seulement voilà. Tandis que je me délectais de cette manne aussi providentielle qu’inattendue, une imprévisible et dérangeante inspiration littéraire affleura soudain à mon esprit, un jour de fin décembre 2002. Nous avions prévu, ma mère et moi, de passer Noël en Normandie. Une visite du Vieux-Rouen s’imposait. Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Il neigeait, ce qui est assez exotique en soi pour une native de la French Riviera. Les maisons à colombages, les pavés luisants, le ciel laiteux, les sans-abris en guenilles avec pour seule compagnie, leurs mâtins à la mine déconfite, et puis Notre-Dame de Rouen. Une splendeur du gothique où je me suis attardée au moins deux heures, époustouflée. En fin de journée, ma mère et moi avons repris la route en nous égarant, après un léger accrochage avec un autre véhicule. Notre errance forcée nous a conduites à faire halte à Crèvecœur-en-Auge, petite commune du Calvados pour laquelle j’ai eu un réel coup de foudre. Pour le reste, je ne l’explique pas. Je l’ai juste vécu. Au lendemain de cette journée mémorable, je me suis réveillée pimpante. L’idée de mon premier roman avait germé dans mon imagination pendant la nuit ! Mais malheureusement, trop accaparée par ALOHA INTERNATIONAL, je n’ai pu trouver le temps de coucher mon histoire sur le papier que quinze ans plus tard…

  1. Avez-vous des thématiques de prédilection ?

■ La Normandie, forcément. Si je n’y avais jamais mis les pieds, l’idée de mon premier roman ne m’aurait pas même effleuré l’esprit. Or, je suis heureuse d’avoir insufflé la vie à ces trois merveilleux enfants que sont Aurore, Hermine et Clovis, sans qui LUNE POURPRE n’aurait jamais existé. Trois personnages unis, à la vie à la mort, aux destins aussi tragiques que singuliers.

■ Les États-Unis aussi. Comment dissocier ce grand pays de la Normandie après le débarquement ? Il suffit de fouler le sable d’Omaha et Utah Beach pour en avoir encore des frissons, près de soixante-quinze ans après les faits.

■ L’humain, dans tous ses méandres et ses travers. La complexité des âmes qui se rencontrent, s’enflamment, se déchirent, se haïssent. Ce sont là des thématiques intemporelles et universelles mises en lumière dans LUNE POURPRE.

  1. Que pouvez-vous nous dire à propos de votre premier roman ?

La construction de LUNE POURPRE est pour le moins surprenante. Le premier tiers de l’histoire s’apparenterait presque à un conte pour enfants. Facéties, espiègleries, cachotteries et roublardises en tous genres sont empreintes d’un mouvement littéraire qui m’est cher, celui du roman picaresque espagnol. Les trois enfants - Aurore, Hermine et Clovis -, scellent leur amitié autour d’un pacte secret. Ils sont dépeints en toute humilité sous les traits d’antihéros mais deviennent, au fil des pages, des « Robins des Bois de l’ombre ». Néanmoins, le trio s’entortille peu à peu autour de sentiments amoureux et de non-dits, jusqu’à ce qu’une première tragédie s’abatte sur le petit village de Crèvecœur. S’ensuivra une hystérie collective qui mènera à une abomination. Aux amateurs de « happy ends », je préconise de s’abstenir…

  1. Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

Une saga dont l’intrigue est en partie inspirée d’une histoire vraie, au lendemain du débarquement de Normandie. Un amour sans précédent, hors normes, bouleversant, à couper le souffle, pour lequel j’ai vu très grand, ou très large… D’Évreux à Deauville, jusqu’à la Nouvelle-Orléans en Louisiane, après une traversée en train de la côte est des États-Unis. Un amour sans frontières entre Élise et Bradley dont les destinées seront ravagées par une tragédie majeure, jusqu’à ce que la vérité émerge, plus de soixante ans après les faits.

Je dois l’idée de cette saga à une rencontre éclair tout à fait fortuite dans le fin fond du Nevada, où je pars régulièrement me ressourcer dès que cela m’est possible. L’Ouest américain est devenu pour moi un creuset d’inspirations inépuisable.

Je vous suggère d’ailleurs, à vos heures perdues, une visite guidée de mon site,

https://www.virnalorentz.com

Vous y découvrirez la quintessence de l’univers de mes personnages. Enjoy!"

 

Mirage Blues est inspiré d’une histoire vraie.

Las Vegas, Nevada, novembre 2015.

L’espace d’une nuit, les destinées flamboyantes d’Élise et Bradley renaissent de leurs cendres grâce à Madison, une sublime jeune Noire américaine qui n’est autre que leur descendante. Sans fard, celle-ci livre à une auteure française le secret de ses origines et de son métissage, au cœur d’une saga passionnelle sans précédent. En 1944, lorsqu’Élise, issue de la bonne société normande, rencontre Bradley, un black G.I. de la Nouvelle-Orléans, le couple qu’ils forment renverse tous les codes, subvertit, frustre, ulcère, jusqu’à ce que l’impensable se produise. Dans cette fresque époustouflante qui embrasse plusieurs décennies et s’étire sur deux continents, le mouvement Black Lives Matter trouve un nouvel écho sur Omaha Beach, lors du D-Day, mais pas seulement. La cause noire est magnifiquement portée par le personnage de Bradley, ainsi que par son frère Ryan. Les rythmes jazz’n’blues envoûtants des clubs de la Nouvelle-Orléans jaillissent çà et là, au fil du récit, tel un pied de nez magistral à la ségrégation raciale d’alors.

AUTO ÉDITION (02/05/2021)

 

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

 Relecture et mise en page Ph.P et S.P.

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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