L’auteure décrit le monde du travail, son sexisme et ses désillusions, avec humour et ironie, et donne une leçon de résistance qui dépasse la colère.
Nouk, le double littéraire de l’auteur, apparaissait dès son premier livre, Les Filles (1987), et permettait l’exploration d’une adolescence anorexique dans Petite (1994). On la retrouve ici dans les années 1970, prête à changer le monde, la 4L pleine de tracts. Elle ne trouve pas sa place à « l’École normale supérieure des filles-qui-n’ont-pas-fait-de-grec », à Fontenay, dans sa « cellule » : « Je me retourne dans mon lit de fer. Passé ce concours par conformisme, sans y réfléchir, l’ai réussi par chance. J’ai aimé ces années irréelles absorbée dans les livres en pensant à la révolution. C’est cela qu’il y avait au bout, une petite chambre nue, un bol de soupe, une écrasante solitude. » ...
- Date de publication • 12 février 2022
/https%3A%2F%2Fwww.nonfiction.fr%2Fprximgsrv%2Fcrp%2F790%2F469%2Fx%2Frepo%2F0%2F6%2F063140117e1d74d0983005c8f4a7dd04-0.jpg)
Geneviève Brisac : l'édition, un monde sans pitié
L'auteure décrit le monde du travail, son sexisme et ses désillusions, avec humour et ironie, et donne une leçon de résistance qui dépasse la colère. Nouk, le double littéraire de l'auteur ...
https://www.nonfiction.fr/article-11163-genevieve-brisac-ledition-un-monde-sans-pitie.htm