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Une belle chronique familiale en Normandie incarnée par des personnages attachants avec leurs doutes et leur courage. Et une éclairante page d’histoire qui couvre les années 1930 et fait suite aux romans Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien.

En Normandie, Henri et Pauline forment un couple uni. Mais, en ces années 1930, la vie n’est pas simple. La crise économique a ruiné leur élevage de chevaux, Henri est devenu agriculteur. Un changement qu’il accepte avec philosophie grâce à la tendresse de son épouse. Leurs trois enfants grandissent dans une atmosphère heureuse, et Fanfan, l’aîné, connaît bientôt l’émoi du premier amour.

Mais un événement inattendu vient ébranler leur quotidien. Invité par un ami, Henri part pour Berlin ; dans son journal, il consigne sa découverte horrifiée de l’Allemagne nazie. La déclaration de guerre confirme ses pires appréhensions.

Tandis que sa famille subit l’Occupation, Fanfan, enrôlé le jour de ses vingt ans, est fait prisonnier à Dunkerque. Évadé, résistant, il va tenter de traverser cette période douloureuse en restant fidèle aux valeurs des siens. La guerre les épargnera-t-elle ?

Une chronique familiale passionnante, le destin de héros ordinaires face au souffle de l’Histoire.

Collection : Terres de France

Date de parution : 07/04/2022
 
Catherine Boissel a grandi dans le Calvados. Ingénieur d'études, elle travaille à l’Université Caen-Normandie (ESPE). D’abord spécialisée en littérature jeunesse, elle a rédigé des articles dans des revues professionnelles ainsi qu’un essai consacré aux contes traditionnels.
Un château fort en ruine au cœur des marais de Carentan lui souffle sa première nouvelle de fiction. Celle-ci est d’abord publiée dans un magazine, puis en recueil avec six autres textes. Suivent alors trois romans réunissant ses trois grandes passions : les marais du Cotentin, les chevaux et le Moyen Age. Dans Les Portes du bonheur, elle aborde une époque plus proche de nous qui, pour des raisons familiales, lui tient beaucoup à cœur : la Première Guerre mondiale. En 2019, elle reçoit le Prix Reine Mathilde pour son roman La Chanson de Julien.
 

"Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité"

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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