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"Avec « La Médée », Benoît Chavaneau nous invite au voyage sur les canaux des Flandres, de la Belgique et des Pays Bas où dans les années 60 des disparitions d’enfants restent non élucidées.
Vermeer, le marinier vit seul sur sa péniche avec son chien. D’écluse en écluse, nous découvrons les enfants qu’il a « invités » à bord et qu’il cache aux yeux des curieux au moment où il passe les écluses. Cependant, il semble les traiter correctement. D’où viennent-ils et pourquoi voyagent-ils ainsi ? Présents au voyage aller, ils auront disparu au retour ! Au fil de l’eau nous découvrons la difficile vie des mariniers. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux remonte deux sacs de charbon qui révéleront leur macabre contenu : deux corps d’enfants.
Alors que le capitaine de gendarmerie Chartier est à quelques mois de la retraite, il enquête sur ces crimes avec l’inspecteur Morge et le journaliste Bellamy.
Lorsque les escales sont longues, Vermeer travaille chez l’habitant. Ainsi, il fait connaissance de Solange qui le mêle malgré lui à une histoire qui le dépasse. Au fil de l’eau, malgré les soupçons le concernant, Vermeer prudent ne se dévoile pas et semble contenir autour de lui une zone de sécurité. Le gendarme Krüger fait les frais de ses méthodes trop intrusives. Qu’est ce qui pousse le marinier à agir ainsi ? Alors qu’il est très prévenant envers les enfants, et Solange qu’il héberge sur la péniche, il se montre intraitable avec les curieux. Pourquoi est-il aussi méfiant ? Lorsque l’inspecteur Morge découvre la vérité, il est loin de se douter...
Avec cette péniche au nom prédestiné, l’auteur nous entraîne dans une histoire hors du commun. Au rythme des écluses et de la navigation, nous nous laissons bercer par le scénario. Si par certains côtés, Vermeer peut nous paraître sympathique, nous restons vigilants car le personnage a sa part d’ombre. Le sort des enfants questionne en permanence, Vermeer n’est pas disert sur le sujet. Les motivations du marinier restent une énigme dévoilée dans les dernières pages. La Médée se lit d’une traite tant l’intrigue captive mais le lecteur reste perplexe…
« C’est quand même fou tout ce qu’on peut faire quand on aime »." S.P.
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DESCRIPTION : ... Madame Lucienne remplit son cahier et la Médée s'ébranla.
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Portrait du jour : Benoit Chavaneau à bord de "La Médée" - Le blog de Philippe Poisson
Nouveau portrait du jour de Benoit Chavaneau Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Benoi...
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Portrait du jour : Nathalie Jaussaud-Obitz, éditrice d'IN OCTAVO - Le blog de Philippe Poisson
NOUVEAU : Portrait du jour sur la page FB "Culture et justice" - En attendant de publier ce portrait dans la nouvelle version "Culture et Justice" de l'association Criminocorpus, nous mettons en ...
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Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 19 mars 2022 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...