Portrait du jour Céline Jacobs : écrivaine, professeure, journaliste et photographe

Nouveau portrait du jour Céline Jacobs

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Céline Jacobs

Céline Jacobs a grandi en Afrique centrale jusqu'à neuf ans.

En Belgique depuis lors, elle a étudié le journalisme à l'Université Libre de Bruxelles (1995-2001) et a obtenu son agrégation de l'enseignement secondaire supérieur en 2005.

Tombée sévèrement malade à 23 ans, elle s'en sort in extremis, après des années d'errance en institutions hospitalières, notamment grâce à la naissance de son fils.

Elle est auteur d'un premier livre, "Petit Tom de ma vie" (2017).

Sous forme de journal quasi intime, l'ouvrage est composé de lettres, adressées à son petit garçon, de la conception à ses quatre ans...

Bienvenue Céline sur le très prisé et discret Culture et justice

Photographies fournies par  Céline pour Culture et justice

Ce livre est le témoignage d'une maman qui raconte la vie d'un bébé né dans une famille "pas comme les autres". C'est une forme de journal intime, écrit dans le but de transmettre un véritable héritage: l'histoire des premières années, celle dont on se souvient rarement avec précision. Ce récit est le point de vue d'une mère qui se veut la plus objective possible dans l'expression d'une maternité vécue comme une renaissance. Une idée, un seul fil rouge: donner à son enfant la mémoire d'une période qui, sans cet écrit, serait reléguée aux oubliettes. Ainsi, pourra-t-il répondre, mieux que quiconque, à la question "Qui suis-je?". Abordant tous les aspects de la vie (couple, famille, santé, logement, actualité...) cet ouvrage invite le lecteur à une réflexion sur la parentalité et la maladie.

EAN : 9782376160182

204 pages
NETBOOK (15/05/2017)

Optimiste de nature, Céline Jacobs est humaniste, par essence. Journaliste et professeure en Éducation aux médias, elle observe une incompréhension croissante au sein du couple, depuis plusieurs décennies. Conséquence de la Révolution de mai 1968, la libération des moeurs a entraîné une détérioration des relations intimes où les valeurs ont perdu leur sens. Elle a voulu écrire une histoire qui témoigne de ce déclin, afin de pouvoir réfléchir, ensemble, à ce réel problème de société.

Date de parution

02-07-2021

Editeur

Le Lys Bleu

Le 3ème manuscrit : "La vie volée" EXTRAIT: "Cette vie qui nous est donnée est le plus précieux trésor que nous posséderons jamais. On ne peut l'acheter, on ne peut pas la maîtriser, elle passe inéluctablement comme le sable dans un sablier retourné qui ne peut arrêter sa course enfermé dans une bulle de verre impuissant à connaître l'immensité des plages mais qui peut la voir au travers de son verre transparent. Dans ce livre, je souhaite définir aussi clairement que possible la notion d'Humanité dans ce qu'elle a d'universel, en racontant en parallèle le vécu d'une seule personne, en l'occurrence, moi-même. Peut-être cela pourra nous aider à nous retrouver et servir d'exemple pour prendre conscience de la valeur de la vie. Écrire un livre sur ce sujet, ce n'est pas tant une revanche qu'un décorticage de l'"empathie", de ce que c'est que de se mettre à la place de quelqu'un qui malgré un passé lourd parvient encore à sourire avec l'innocence d'un enfant et de la joie de vivre comme si on n'avait pas été écorché vif. C'est pénible et difficile mais pas impossible. Car, en effet, le passé ne fut pas facile… 5 ans ! J'ai été enfermée 5 ans au total, emprisonnée dans des murs souvent très exigus, parfois sans même pouvoir m’asseoir à terre jusqu'à être attachée sur une planche, les poignets et les chevilles ligotées, maintenue par des sangles et immobilisée. Être privée de sa liberté jusqu'à sa liberté de mouvement est carrément atroce pour une fille qui a passé son enfance au milieu des vastes paysages de l'Afrique centrale. Et encore, tout cela ne sont que des atteintes multiples à mon intégrité physique. Que dire de la camisole chimique et des innombrables lavages de cerveau subit toutes ces années, depuis 20 ans... Ces cocktail Molotov cérébraux m'étaient administrés tour à tour pour me lobotomiser sans jamais se soucier du problème de fond. Mais comment cela est-il possible ? Qui a permis cela et pourquoi ? Ce sont des questions dont je vais expliquer les réponses, le plus calmement possible, afin de démêler une pelote de laine qu'on a délibérément emmêlée pour que je ne retrouve jamais le moindre bout qui me permette de la remettre en état. Cette pelote, c'est ma tête, mon esprit qu'on a rendu malade et dépendant des traitement antipsychotiques, en prétextant qu'il était fou à la base, là où il y avait simplement une âme abîmée par des traumatismes incompris et abusivement ignorés. Ma liberté de pensée a été muselée délibérément pour que je reste coincée dans le silence afin de ne surtout pas déranger la société bien pensante. M'exprimer à présent reste mon seul échappatoire d'une prison où on m'a isolée exprès à vie, pour que je me taise définitivement. Pourtant, je suis toujours là, comme quelqu'un qu'on veut noyer à tout prix en lui maintenant la tête sous l'eau et qui parvient pourtant, à chaque tentative d'assassinat, à émerger pour respirer une bouffée d'oxygène et vivre malgré tout, motivée à trouver le chemin de la Vérité." #NEW

Relecture et mise en page  Ph.P 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."