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Nouveau portrait du jour Joachim Turin

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Joachim Turin.

Joachim Turin, auteur suisse de romans policiers, vit à Collombey-Muraz en Valais depuis sa naissance. Dès 2019 et la parution de son premier roman Code SM, l'écrivain publie un livre par année.

En 2020, année particulièrement productive côté écriture, il signe la trilogie Cerbère qui le fait connaître hors de son cercle de connaissances.

La trilogie Cerbère et ses trois tomes, Mâle de Tête, Fortes Têtes et Tête de Mort se vendent dans toute la Francophonie à un rythme frénétique. Joachim Turin sera invité à de nombreux Salons du Livre, en France et en Belgique notamment.

Avec Quand le Bien souffla l'air dans l'Eden, cinquième roman de l'auteur suisse de polars paru en novembre 2021, l'écrivain nous revient avec une histoire encore plus originale et décalée...

Bienvenue  Joachim sur le blog des Aficionados du crime.

 

Présentation – Joachim Turin

 

"J’ai vu le jour le 16 novembre 1975 à Muraz-Collombey, en Suisse. J’y vis toujours et y ai fondé une famille avec Anouchka. Depuis 2005, nous sommes accompagnés de Santiago, notre fils. Nous sommes tous trois grands lecteurs et pouvons, dorénavant, nous échanger nos lectures.

Le premier souvenir qui me vient à l’esprit quand je pense à la littérature reste celui du jour où, en m’installant à la table basse du salon de la maison familiale avec un calepin, j’ai lancé à ma mère :

  • Je vais écrire un livre !

Elle a, sans aucun doute, anéanti toute velléité de publication précoce en me répondant innocemment :

  • C’est difficile.

Je ne saurais dire l’année exacte, mais ce devait être dans le milieu des années 1980. Je n’ai plus jamais repris de page blanche et de stylo, jusqu’au début des années 2000 et un voyage au long cours.

Parti pour voir la Fin du Monde, en Argentine, j’ai emporté avec moi un carnet à spirales et un crayon dans mon sac à dos. Lors des longs transferts en bus sur les routes de la Patagonie, je noircissais les pages qui allaient devenir l’histoire sombre « 3 balles 4 morts ». Ouvrage qui ne connut que les ténèbres d’un fond de tiroir. Encore aujourd’hui, la lumière du jour lui fait peur.

Avec l’avènement de l’autopublication, je me suis remis à l’invention d’histoires en 2019 et l’écriture du premier ouvrage qui sortit au grand air. « Code SM », drame cru et trash, a pris son envol, de manière confidentielle, dans les rayons d’Amazon. Un succès qui s’est restreint à la famille et au cercle des connaissances. Aujourd’hui, « Code SM » connait une renaissance grâce au soutien des ouvrages qui suivent la voie qu’il a courageusement ouverte.

En 2020, j’ai repris la recette qui me convient le mieux pour pondre des textes : le voyage. Pèlerinant sur les sentiers de la Haute-Loire et l’Aveyron, j’ai bien pris garde d’emporter dans mes affaires mes fidèles calepin et stylo. C’est au long du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, qu’est né le premier tome de la « Trilogie Cerbère ».

 

 

« Mâle de Tête » devait être fils unique mais les lecteurs de France et de Navarre ont adhéré à l’enquête de Renaud Marraffino et aux atroces migraines de son profiler et ami Edern. À n’en pas douter, le charme certain de Zénobie, la stagiaire talentueuse, y est également pour quelque chose.

S’en est suivi « Fortes Têtes », le deuxième tome, où les rapports de force ont changé et où l’histoire prend un virage radical. Là encore, les lecteurs désiraient connaître le sort des otages enfermés à plusieurs centaines de mètres sous les Alpes suisses, dans les galeries de Saint-Maurice d’Agaune. Ces fortifications militaires existent réellement avec toutes les infrastructures décrites dans le livre.

Si une chaîne de fabrication d’obus ou un funiculaire parfaitement fonctionnel enfouis dans la montagne vous semblent saugrenus, sachez que ce n’est que pure vérité.

La fratrie a accueilli le petit dernier, « Tête de Mort » rapidement après. La « Trilogie Cerbère » méritait une fin en apothéose et c’est à Paris qu’elle l’a trouvée. Des nuits d’ivresse ponctuent une chasse à l’homme machiavélique dans les rues de la capitale. Centre névralgique du dénouement de toute cette histoire, la Rue des Martyrs y tient son rôle et plus particulièrement la salle de son célèbre Bar-Tabac. Établissement chanté par Pigalle durant le mouvement punk.

Si tous les protagonistes de la « Trilogie Cerbère » jouissent d’un charisme propre, un personnage en particulier méritait son propre livre. Ainsi, en 2021, j’ai donné à l’un d’entre eux un coup de projecteur particulier. Avec « Quand le Bien souffla l’air dans l’Eden », on suit la descente aux enfers d’un psychopathe qu’on adore détester. Tout ce qu’il fait relève de l’atroce mais réveille en nous nos instincts les plus barbares et l’on s’en réjouit. C’est difficile à admettre mais il faut bien l’avouer, on adore les méchants ! Et ce personnage, sachez-le, va aimanter votre sympathie, même si c’est un monstre sans nom. Ce dernier polar n’est pas la suite directe de la « Trilogie Cerbère » mais y prend ses racines. Il peut très bien être lu séparément.

 

J’ai pour ce bouquin une affection particulière puisque l’image de couverture n’est pas un montage informatique mais le résultat de presque quatre heures de maquillage. Un travail d’orfèvre réalisé sur mon visage par Kenza, jeune make-up artiste de 16 ans lors de la réalisation. Je ne cesse de la remercier pour la valeur qu’elle a ajouté à mon histoire.

Armez-vous d’une bonne dose de second degré et de dérision pour lire mes bouquins. Si j’aime bien assassiner des personnes qui traversent mes romans, j’apprécie surtout de le faire avec des double sens et de l’humour cocasse glissés avec malice.

L’aventure littéraire continue puisqu’un futur polar est déjà terminé mais je reviendrai vous en parler avec plaisir dans quelques temps."

 

Relecture et mise en page  Ph.P 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

 

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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