Portrait du jour : Henri Girard, un romancier puriste et perfectionniste.

Nouveau portrait du jour Henri Girard

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Henri Girard

Henri Girard est romancier et nouvelliste.

Après avoir été comédien, recenseur de cimetière, agent d’assurance, vendeur d’abonnements chez France-Loisirs, laborantin dans une beurrerie, etc., il devient DRH dans une grande entreprise.

Contraint de quitter sa Basse-Normandie pour Paris, il fit alors une rencontre déterminante avec celle qui le poussa à transformer ses quelques gribouillis qu’il jetait assez négligemment sur le papier en esquisse de roman, puis en "vrai" manuscrit présentable. Son premier, qu’il mit trois ans à achever, ne fut accepté que quatre ans plus tard par une maison d’édition indépendante, après plus de trente refus !

Il a reçu le prix de l'humanisme 2019, décerné par le Groupement des écrivains médecins pour "Jubilé", celui du Rotary international 2016 pour "Les secrets du club des six" (2015) et le prix de l’Association des écrivains bretons 2013 pour "L’Arlésienne de Tidbinbilla" (2011).

Henri Girard milite dans des associations qui s’y consacrent : Défense de la langue française (DLF) et le Cercle littéraire des écrivains cheminots (CLEC)...

Bienvenue Henri sur le très prisé et discret Culture et justice

Notre amie Chris Angano nous présente le portraitiste du jour :

"En cette période de fin d’année malheureusement un peu morose, alors que les maisons sont peut-être moins scintillantes qu’elles ne l’ont été, j’ai envie de vous raconter une jolie histoire, celle d’une rencontre. Il s’appelle Angelbert, il est cantonnier. C’est le personnage central de Jubilé, un roman d’Henri Girard. Cette rencontre fut suivie de beaucoup d’autres. Grâce à un réseau social, j’ai pu contacter l’auteur. Ainsi, en trois clics, nous sommes devenus des amis « virtuels » et j’ai continué de découvrir son univers.

Écrivain bas normand, originaire de Briouze, dans l’Orne, Henri Girard a vécu quelques années à Caen et sa région où il a exercé différents métiers.

Aujourd’hui à la retraite, il se consacre à sa passion : l’écriture. Et c’est tant mieux. Ami des mots, il est aussi leur « défenseur ». Monsieur Girard est un puriste, un perfectionniste. Il aime les mots, les choisit avec soin, s’amuse avec eux, et vous avez toutes les chances de rencontrer un subjonctif imparfait au détour d’une de ses phrases.

Découvrir l’univers d’Henri Girard, c’est d’abord se laisser séduire par les titres de ses romans, comme autant de mises en bouche. Ils sont poétiques — Droit devant toi, Jubilé — loufoques — sous l’aile du Concombre, L’Arlésienne de Tidbinbilla — mystérieux — Les secrets du club des six, L’Équilibre…

Des titres qui donnent envie de lire, assurément.

Se plonger dans un de ses romans, c’est aller à la rencontre de personnages attachants, surprenants, atypiques, bien qu’étrangement familiers. De l’improbable châtelaine de l’Arlésienne de Tidbinbilla, chaussée d’Adidas, à Angelbert, déjà présenté, l’auteur vous propose au fil de ses ouvrages une galerie de personnages hauts en couleurs, qui vous entraineront dans une folle farandole, pour peu que vous acceptiez de vous laisser prendre par la main.

Leur monde fleure bon l’amitié et le lapin à la moutarde, les histoires d’amour, les rêves d’enfant et les chanterelles. Et la Normandie aussi, qui « transpire » au fil de ses lignes. Le rire n’est jamais loin, les larmes non plus, parce que oui, Henri sait aussi être grave. Ainsi, les personnages de Droit devant toi vous surprendront par leur beauté, mais aussi leur gravité, voire leur violence.

Henri Girard a reçu, entre autres prix, celui de l’humanisme, décerné par le Groupement des écrivains médecins, en 2019 pour son roman Jubilé, une distinction qui lui convient parfaitement, lui qui n’hésite pas à conseiller de nouveaux auteurs, voire à leur mettre « le pied de à l’étrier », en les aidant à « oser » se lancer. Henri Girard n’hésite pas à jouer « les parrains ». J’en sais quelque chose et je profite de cette opportunité qui m’est offerte, pour l’en remercier.

Bref, si vous aimez Brassens, et René Fallet, le lapin aux carottes et boire un bon coup… Alors, N’hésitez pas, savourez, dégustez… vous pouvez consommer sans modération.

Enfin, avec Henri Girard, on a envie de croire en demain.

Et c’est ça qui est bon."

Christelle Angano

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

Relecture et mise en page Ph.P