Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Issues du peuple ou de l’aristocratie, dramaturges ou aventurières, les femmes ont joué un rôle certain dans la Révolution française qu’elles ont vécue entre drames et passions.

Sabrina Kiefner dresse les portraits de l’élégante marquise du Grégo et de la sublime comtesse de La Rochefoucauld, d’une nourrice parfaitement inconnue mais loyale ainsi que de l’inoubliable Olympe de Gouges.

Sabrina Kiefner est née en Allemagne et vit en France depuis plus de trente ans. Spécialisée dans les langues étrangères, elle crée sa société immobilière qu’elle gère avec succès avant de se réinventer à travers les métiers du cheval et de l’enseignement. Aujourd’hui, la traductrice rend hommage à des femmes au destin hors du commun. Ses romans reposent sur de vastes recherches dans les archives et existent également en langue allemande.

 

Nouveau portrait du jour Sabrina Kiefner

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Sabrina Kiefner

Sabrina Kiefner est d'origine allemande et vit en France depuis plus de trente ans. Après ses études de langues étrangères, elle a créé une entreprise immobilière, qu'elle a gérée pendant une dizaine d'années. Elle s'est ensuite spécialisée dans les métiers du cheval et reste une cavalière passionnée...

Bienvenue Sabrina sur le très prisé et discret Culture et justice. 


Sabrina Kiefner est née à Waiblingen, dans le Sud de l'Allemagne. Ses études de langues étrangères l'emmènent à Paris. Fascinée par la métropole, Sabrina Kiefner s'immerge dans la culture française. Elle découvre l'histoire du pays à travers les monuments et musées et s'installera bientôt en Lorraine, où elle crée son entreprise, spécialisée dans les transactions internationales dans l'immobilier.

Elle décide de faire de sa passion pour les chevaux son métier et découvre au cours de ses formations la technique ancestrale des selles de dames. En participant avec ses amies des Amazones de France à l'ouverture de la chasse au logis de la Chabotterie, elle découvre la croix de Charette. Intriguée, elle revient pour visiter le logis et voit un dessin de "Madame de Bulkeley", qui se grave dans sa mémoire..

Sabrina Kiefner entame des recherches dès le lendemain, en s'étonnant qu'aucun roman relate la vie mouvementée de l'intrépide "amazone de Charette". L'autrice rassemble peu à peu des notes sur la combattante et multiplie les visites de ses lieux de vie, absorbée par les effroyables drames de la grande guerre de Vendée : "Céleste le manuscrit de l'amazone" est le fruit de son voyage dans le passé.

 

Son deuxième roman, qu'elle rédige en allemand, relate l'histoire de l'aviatrice allemande Melitta von Stauffenberg ...

Par un après-midi brumeux, début avril 1945, un avion Bücker 181 est abattu près de Strasskirchen, en Bavière, par un pilote de chasse.Dans le cockpit on découvre une femme : Melitta Schenk, anciennement connue sous le nom de “Litta” von Stauffenberg...

 

Le nouveau livre, paru aux Editions Maïa, met en scène quatre femmes dans des esquisses basées sur des biographies historiques et des documents d'archives :

Olympe de Gouge, Louise de Pontbellanger, Anne Lemanceau et Marie-Adélaïde de la Rochefoucauld

PROLOGUE : Ces quatre nouvelles sont basées sur des biographies historiques. Le but de ce livre est de leur rendre hommage quelles que soient leurs convictions ou leur ascendance et de donner envie au lecteur de se repencher sur leurs biographies historiques. Comme dans mes romans plus épiques, le fond historique de ces récits est authentique, néanmoins, les scènes sont inventées. Femmes de lettres, femmes du peuple, aristocrates par alliance ou par naissance, elles ont su contribuer aux événements pendant cette époque tumultueuse. L’existence de salons et de clubs spécifiquement féminins prouve leur volonté de participer au débat autour des idées nouvelles. Bientôt exclues des clubs importants comme les Cordeliers ou encore les Jacobins, elles fondent leurs propres lieux de rencontres et d’échange. La prise de parole devient générale et s’étend sur tous les sujets de la vie sociale, de l’éducation jusqu’au statut juridique des femmes. Ainsi on compte entre 1789 et 1793 plus d’une cinquantaine de clubs féminins qui voient le jour. Certaines loges s’ouvrent aux femmes et la Société patriotique et de bienfaisance des amies de la Vérité, entre autres, sera bientôt fréquentée par Sophie de Condorcet et Olympe de Gouges. En mai 1793, la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires est créée par quelques militantes populaires : elles prêtent serment de « vivre pour la Révolution et de mourir pour elle ».

La Convention, sous prétexte d’une dispute entre citoyennes à propos du port du bonnet rouge culminant dans une rixe, met une brusque fi n aux revendications modernes des femmes en décrétant l'interdiction des clubs et des rassemblements féminins le 30 octobre 1793. Certaines propositions comme la création d’un fonds pour les retraites imaginée par la pionnière Olympe de Gouges, ont été mises en place un siècle plus tard, d’autres jamais. Il est intéressant de porter un nouveau regard sur les destins de ces femmes. L’autrice a essayé de mettre en scène leur vie dans des esquisses basées sur des documents d’archives et des biographies historiques.

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers, #Coup de coeur du jour
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :