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Chronique d’un village de Haute-Loire à l’ombre d’un secret. Sous l’Occupation, Samuel Grünberg disparaît entre Saint-Étienne et Langeac. Avec un mystérieux trésor... Trente ans plus tard, une jeune femme cherche la vérité.

Janvier 1941. En gare de Fontbonne, le train de Saint-Étienne doit s’arrêter car la voie est coupée par la neige. Parmi les voyageurs, Samuel Grünberg et sa petite fille de cinq ans. Il a fui Paris et les persécutions qui s’annoncent. Un réseau de résistants doit venir les chercher mais, contre toute attente, père et fille sont séparés. Samuel est emmené à Langeac et caché chez des paysans. Un soir, le mari l’épie et découvre la petite fortune, en pièces d’or et diamants, qu’il porte cachée dans sa ceinture. Samuel disparaît alors, ainsi que son trésor…

Depuis, la légende de la ceinture dorée n’a cessé de tourmenter les esprits les plus avides du pays. Un soir du printemps 1973, une jeune voyageuse, se présentant sous le nom d’Élisa Vermont et parlant avec un léger accent suisse, arrive à Fontbonne. Elle vient, dit-elle, pour faire une étude de la vie sociale du village. Au début, elle s’intéresse à la vie des gens, fréquente les lieux de rencontre, magasins, bistrot, fermes des environs. Mais, peu à peu, elle oriente ses questions sur la période de l’Occupation…

 

Mathématicien de formation, informaticien de profession pendant quarante ans, Pierre Petit vit en Haute-Loire. Depuis l’âge de dix ans, il n’a jamais cessé d’écrire. Poèmes, romans, policiers, nouvelles et chansons, il est édité pour la première fois en 1997.

Il participe aussi activement à des revues et à des recueils collectifs de nouvelles. Grand amateur de littérature – de Hugo à Tolkien – , la plupart de ses œuvres se déroulent sur le plateau vellave, entre imaginaire et réalité. Il est l'auteur de Le Secret du docteur Favre, La Nuit de l'Orcière et Feu de joie.

Collection : Terres de FranceDate de parution : 23/02/2023

"Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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