À bientôt quarante-quatre ans, récemment marié et promu commissaire à Holon, Avraham est las d’enquêter sur des crimes domestiques dont la résolution ne rend service à personne. Il rêve de missions plus importantes. Aussi le jour où deux affaires se présentent simultanément délègue-t-il la plus banale — un nouveau-né découvert dans un sac plastique à proximité de l’hôpital — à une collaboratrice. C’est la disparition d’un touriste signalée par le directeur d’un hôtel du front de mer qui retient son attention. L’homme, détenteur d’un passeport suisse, a également un passeport israélien mais aussi d’autres identités. Quand on le retrouve noyé sur la plage, l’implication du Mossad commence à se profiler. Tout porte Avraham à croire qu’il tient enfin sa « grande » enquête. En réalité c’est un terrible cas de conscience qui l’attend.
Dror Mishani est un écrivain et traducteur israélien.
Dror Mishani, universitaire israélien spécialisé dans l’histoire du roman policier, critique littéraire et éditeur de polars renommé, est présenté comme le successeur de l’illustre et regrettée Batya Gour.
Sa série policière, mettant en vedette l'inspecteur de police Avraham Avraham, a été d'abord publié en hébreu en 2011 et traduite dans de nombreuses langues. Le premier roman de la série, "Une disparition inquiétante," a été sélectionné pour le prix du CWA International Dagger 2013 et a remporté le prix Martin Beck, pour le meilleur roman policier traduit en Suède.
Il vit à Tel Aviv avec sa femme et leurs deux enfants. Il parle français.
Trad. de l'hébreu par Laurence Sendrowicz
Parution : 12-01-2023
Collection presque anecdotique à la Libération, la «Série noire» est vite devenue LA référence d'une certaine manière de voir le monde à travers le polar. Du roman policier américain, puis français, à une littérature noire aujourd'hui sans frontières, rapide évocation d'une longue saga depuis longtemps entrée dans la légende...
La grande collection de romans policiers de l’après-guerre, confiée au traducteur Marcel Duhamel. Son véritable départ a lieu en 1948, sous l’impulsion de Claude Gallimard. Les grandes tendances du roman noir américain et français y sont représentées. Diminution sensible du nombre de parution annuelle en 1976. Plusieurs maquettes de couvertures successives (1945 ; 1948 ; 1979 ; 1995), jusqu'au passage en grand format en 2005, où paraissent désormais des auteurs comme Ingrid Astier, Ken Bruen, DOA, Caryl Férey, Jo Nesbø ou Alessandro Perissinotto… (Voir les travaux de Claude Mesplède et Franck Lhomeau sur l’histoire de la collection).
«Que le lecteur non prévenu se méfie : les volumes de la “Série noire” ne peuvent pas sans danger être mis entre toutes les mains. L'amateur d’énigmes à la Sherlock Holmes n’y trouvera pas souvent son compte. L’optimiste systématique non plus. L’immoralité admise en général dans ce genre d’ouvrages uniquement pour servir de repoussoir à la moralité conventionnelle, y est chez elle tout autant que les beaux sentiments, voire de l’amoralité tout court. L’esprit en est rarement conformiste. […] À l’amateur de sensations fortes, je conseille donc vivement la réconfortante lecture de ces ouvrages, dût-il me traîner dans la boue après coup. En choisissant au hasard, il tombera vraisemblablement sur une nuit blanche.» (Présentation de la collection par Marcel Duhamel)
Politique éditoriale de la page "Culture et justice" au 19 mars 2022 - Le blog de Philippe Poisson
Le carnet de recherche de Criminocorpus a été créé en 2008 sur la plateforme Hypotheses avec l'objectif de couvrir l'actualité de la recherche en histoire de la justice. Il s'est progressiveme...