Cette exposition a été présentée du 30 novembre 2016 au 27 mars 2017 aux Archives nationales (Hôtel de Soubise, Paris).
Restituer la voix des femmes à travers les pièces de procédure de la fin du Moyen Âge au XXe siècle, telle est l’ambition de cette grande exposition. 320 procès-verbaux d’interrogatoires, qui sont parfois les seules traces écrites de destinées fragiles, nous livrent les propos tenus par des femmes confrontées aux juges qui les questionnent.
L’exposition privilégie cinq archétypes : la sorcière en Europe aux XVI-XVIIe siècles, l’empoisonneuse, l’infanticide, la pétroleuse de la Commune de Paris et, enfin, la traîtresse incarnée le plus souvent par la femme tondue lors de la Libération. Au-delà de la foule des anonymes jugées pour des « crimes atroces », seront bien sûr exposés les interrogatoires des personnalités : Jeanne d’Arc, La Voisin, La Brinvilliers, Violette Nozière, Arletty, etc.
De courts extraits, transcrits et traduits, permettront aux visiteurs de lire des fragments de propos évoquant la violence, la haine, les malheurs et, ça-et-là, l’amour, tels qu’un greffier les a notés dans les procès-verbaux d’interrogatoires, les « auditions de bouche », les confrontations aux témoins, les notes et plumitifs d’audiences, etc.
Cette exposition a été présentée du 30 novembre 2016 au 27 mars 2017 aux Archives nationales (Hôtel de Soubise, Paris). Restituer la voix des femmes à travers les pièces de procédure de la ...
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