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En allant à la découverte du petit village limousin où son père ne donne plus signe de vie, Fanny va tenter d’éclaircir le mystère de sa disparition. Contre toute attente, sa quête va insuffler un sens nouveau à son existence.

Que s’est-il passé à Manilhac-le-Haut en cette nuit de novembre ? On n’a plus jamais revu Laurent Lerault. Dévastée par une rupture amoureuse et inquiète pour ce père dont elle sait les fragilités, mais pas les secrets, Fanny fuit la capitale pour aller à sa recherche. Laurent, peintre de talent, s’est réfugié des années plus tôt dans ce hameau du Limousin sur lequel veillent les ruines d’un château fort.

Loin de tout, les gens de Manilhac ont leur part d’ombre. Leur mutisme ou leurs aveux à mots couverts font douter la jeune femme. Seul Mathieu, pisciculteur divorcé, lui apporte un certain réconfort.

Contre toute attente, Fanny va se reconstruire au contact de ces hautes terres et de ceux qui en sont l’âme. Et percer enfin le mystère de la disparition de son père ?

Un roman d’une belle humanité, du nécessaire retour au lien et à la vie

Né en 1948, à Tulle, en Corrèze, Gilbert Bordes a été instituteur puis journaliste. Aujourd’hui, il se consacre à ses deux passions :  la lutherie et l'écriture.

Membre de l'Ecole de Brive, il est l’auteur de plus d'une cinquantaine de romans régionaux et historiques. Il a obtenu le prix RTL Grand Public pour La Nuit des hulottes et le prix Maison de la Presse pour Le Porteur de destins.  Grand amoureux de la nature, il a notamment publié La Garçonne et de Chante, rossignol  aux Presses de la Cité. Crédit photo:©James Foley

Collection : Terres de France

Date de parution : 06/04/2023

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Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire aux Presses de la Cité

 

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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