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Une longue nuit, dans l’écrin de l’hiver, fait remonter les souvenirs de Gabin et de Solange. Séparés par la maladie, les épreuves, les années, la vie leur donnera-t-elle une chance ultime de se retrouver ? Un roman bouleversant sur l’intemporalité de l’amour et la nécessité de le vivre.

Un jour d’hiver, le vieux Gabin, qui n’a plus toute sa tête, sait pourtant qu’il doit aller, loin du village, dans la combe qui a vu naître et a protégé le grand amour de sa vie. Il pense ardemment à elle, Solange, sa petite. Mais il n’imagine pas qu’après une mauvaise chute elle gît sur le sol froid de la ferme isolée qu’elle a toujours partagée avec son frère, récemment décédé, et dont les murs tremblent encore des cris du père et des drames familiaux ; son chat qui lui fait une maigre compagnie la réchauffe un peu ; elle attend, elle espère. De ces deux-là, le couple a été brisé, il y a si longtemps, mais ils n’ont jamais cessé de penser l’un à l’autre, de vivre l’un pour l’autre.

La danse de leurs souvenirs, au fond de leurs détresses jumelles, saura-t-elle les réunir, enfin ?

Un roman bouleversant sur l’intemporalité de l’amour et la nécessité de le vivre, au cœur des forêts du Haut-Jura.

Cathy Galliègue a été préparatrice en pharmacie, responsable de publications scientifiques et gestionnaire de pharmacovigilance.

En 2015, elle s’installe en Guyane et se lance dans l’écriture d’un premier roman, La nuit, je mens.  A Cayenne, elle anime une émission quotidienne littéraire sur la chaîne de télévision Guyane 1ère.

En 2021, elle revient en métropole et s'installe en Bourgogne, près de Saulieu. Là où murmure le vent est son quatrième roman.

Collection : Terres de France

Date de parution : 13/04/2023

 

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Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire aux Presses de la Cité

 

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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