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Dans les années 70, le secrétaire général du parti communiste français est sans doute l’homme politique le plus médiatique. Ces années-là sont les années Marchais, comme elles sont les années télé, 80% des Français ont un poste à la maison.

 

Avec

Les coups de gueule de Marchais sur petit écran, ses leçons données cathodiquement aux journalistes et à ses adversaires plaisent. Sa voix et ses éclats de voix font les délices des imitateurs à la radio ou dans les émissions de Michel Drucker.

Mais plus Marchais est populaire, moins le parti communiste l’est. En 24 ans de gouvernance Marchais, le PC passe de 20 à 8% des voix. Sans doute son image a-t-elle vampirisée celle du Parti. Sans doute aussi que ses choix, ses revirements, ses reniements ont désorienté les électeurs, sympathisants et militants. Georges Marchais, comme l’écrivait l’hebdomadaire Marianne en 2020, était archaïque mais parfois visionnaire.

Georges Marchais, c’est aujourd’hui l’histoire d’amnésies qui se répondent. Les Français ont effacé Marchais de leur mémoire, comme Marchais avait effacé de la sienne les épisodes douteux de son histoire personnelle sous l’Occupation.

Ce qui reste de Marchais, ce sont des centaines d’heures d’archives, mais qui intéressent-elles encore ?

Un récit documentaire de Franck Cognard

Invité :

Laurent Joffrin, ancien directeur de la rédaction de Libération et du Nouvel Observateur et qui vient de lancer un nouveau média en ligne, LeJournal ou lejournal.info.

Pour aller + loin :

Georges Marchais - l'inconnu du Parti communiste français, de Thomas Hofnung, aux éditions de l'Archipel (2001)

Tag(s) : #Hommes et femmes en politique
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