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Suite au décès de sa mère, Naïs tourne le dos à sa vie parisienne pour se réinstaller dans son village natal en Provence. Entre culture de la lavande, amitiés retrouvées, chassés croisés amoureux, la fille prodigue saura-t-elle faire face à ses vieux démons et renouer avec le bonheur ?

Naïs a quitté sa Provence et sa lavandicultrice de mère pour s’installer à Paris. Elle a aujourd’hui trente-six ans et sa mère vient de mourir. Fille unique, elle hérite de sa propriété. Naïs plaque tout pour se revenir à Caméline, son village perché entre Ventoux et Lubéron.

Son ami d’enfance, Gabriel, murailler de son état, vient également de se réinstaller dans la région. Mais les retrouvailles entre Naïs et Gabriel sont difficiles : le jeune homme, sombre et mutique, refuse de renouer tout contact. Au village, d’obscures rumeurs circulent sur son compte. Mais Naïs tisse de nouvelles amitiés : Émilie, qui gère la boutique d’huiles essentielles et qui attend son premier enfant, Arthur, le vacancier belge qui loue le gîte de la propriété…

Elle réapprend le travail de la terre aux côtés de Bénédicte, l’ouvrière agricole de sa mère, la récolte de la lavande, la distillation, la confection de savons…  Naïs change complètement de vie.

Au fil de l’été, le cœur de Naïs est tiraillé entre les sentiments profonds qu’elle éprouve pour Gabriel, et l’attachement sincère qu’elle ressent pour Arthur. Mais quand elle réalise que c’est de l’amitié, et non de l’amour, qui l’unit à Arthur, et qu’elle ouvre son cœur à Gabriel, celui-ci la repousse. Rongé par un secret, par la honte et la culpabilité, Gabriel quitte le village…

Titulaire d’un doctorat de lettres classiques, Aurélie Haderlé est également passionnée d’Histoire. Elle vit en Provence où elle partage son temps entre l’écriture et l’enseignement des lettres. Elle est l’auteur d’un premier roman aux Presses de la Cité Le Cœur des fileuses.

Collection : Terres de France

Date de parution : 01/06/2023

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

 

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