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Ode aux « sorcières » d’hier et d’aujourd’hui ! Jouant avec les lieux, les mythes de ces figures féminines « différentes », Guillemette de La Borie signe un roman résolument moderne et sensible sur les femmes et leur courage à travers le portrait de son héroïne Sylvia.

Qui est cette femme à la beauté étrange, yeux cristallins et cheveux en cascade, qui s’installe à Prends-Toi-Garde, ferme en ruine dont elle a hérité au cœur de la forêt périgourdine ? 

Que cherche-t-elle à fuir là, sans homme et sans métier ?

Un jour, parce qu’elle use d’instinct de son don de « coupeuse de feu », la rumeur enfle : Sylvia Labrousse est une sorcière ! Son quotidien est rude, entre dépression, solitude, manque de ressources et harcèlement de certains. Et pourtant… Au fil des jours, en symbiose avec la nature, Sylvia surmonte les épreuves passées, renoue avec le goût de vivre. Grâce aux cahiers retrouvés de sa grand-mère guérisseuse, elle expérimente les secrets des plantes qui soulagent les maux de ceux qui viennent jusqu’à elle. Comme Sybille, étudiante infirmière... 

Une ode moderne et sensible aux femmes, « sorcières » de tout temps, qui prône l’humain, la nature, la transmission.

Originaire du Périgord, Guillemette de La Borie réside aujourd’hui à Paris.

Après avoir enseigné l'histoire-géographie, elle se lance dans le journalisme et se spécialise dans la presse éducative. Elle travaille pour La Croix, Le Pèlerin, Education magazine, Phosphore, Popi et Pomme d’api. Chargée de formation à Bayard- presse, elle fut aussi responsable des pages « fiction » du magazine « Vivre Plus ».

Durant un séjour de quatre ans à Rome et quelques années sabbatiques, elle se lance dans l’écriture : romans, essais, nouvelles et contes pour enfants. 

Elle est l'auteure de Le Marchand de Bergerac, lauréat du Prix Mémoire d’Oc 2007 et de Saint-Emilion, mon amour...

Collection : Terres de France

Date de parution : 11/05/2023

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Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

 

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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