Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Au XIXème siècle, dans un village du Sedanais, une jeune fille, initiée au tissage du drap, rêve d’autres horizons. Nouvelle édition d’un des plus grands romans ardennais de Françoise Bourdon.

En 1869, le village de Saint-Blaise se consacre tout entier au tissage à la main du drap. Joséphine, dix-huit ans, refuse d’être enchaînée derrière un métier à tisser comme les femmes de sa famille. En quête d’un autre avenir, elle part pour Sedan, ville en pleine expansion. Là, elle tombe amoureuse de Jérôme Desprez, fils des puissants propriétaires de la Licorne, une fabrique de draps vieille de près de deux siècles. Très amoureux, ils souhaitent se marier, même si Jérôme présume que son inflexible mère s’y opposerait. Les deux jeunes gens n’appartiennent-ils pas à deux mondes que tout sépare ?

Mais la guerre de 1870 bouleverse leurs destins. Seule face aux Desprez, Joséphine va s’allier à leurs concurrents. Et veut se venger des souffrances qu’ils lui ont infligées… 

Un magnifique roman d’amour et de passion pour un métier disparu, le tissage à la main du drap au cœur des Ardennes.

Françoise Bourdon est née dans les Ardennes. Professeur de droit et d’économie, elle décide, après dix-sept ans d’enseignement, de se consacrer exclusivement à sa passion pour l'écriture. Dans ses premiers romans, Françoise Bourdon s'est inspirée de sa région natale, puis c'est en Provence, sa terre d'adoption, qu’elle a poursuivi son œuvre qui mêle grandes sagas familiales, portraits de femmes et évocation de métiers.

Auteure majeure et incontournable des Presses de la Cité, tous ces romans connaissent  un vif succès critique et public. Parmi ses plus grands romans, nous retrouvons La Maison du Cap, suivi de La Maison de Charlotte, La Fontaine aux violettes, La Roche au Loup, tous parus dans la collection Terres de France. Crédit photo:
©© L'Athanor

Collection : Terres de France

Date de parution : 17/05/2023

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :