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Nouveau portrait du jour : Thalie Bannière

 Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Thalie Bannière

Thalie Bannière est née à Ajaccio le 2 août 1984. En 1988, elle rejoint le continent et grandit dans les Bouches-du-Rhône. Elle a passé une grande partie de son enfance à lire ou à s’inventer des histoires. C’est très jeune qu’elle a compris que son avenir se tournerait vers l’écriture et c’est tout naturellement qu’elle est devenue auteure.

Bienvenue Thalie  sur le très prisé et discret Culture et justice. 

Repérée par la maison d’édition Red'Active, son premier roman est sorti en 2020.

Bibliographie :

– Dans son Ombre, Red'Active Editions, 2020

– Après son Ombre, Red'Active Editions, 2021

– Autour de son Ombre, Red'Active Editions, 2022

Sur la Trilogie de l’Ombre :

 

 

Pour sa première histoire, l’auteure a choisi de se lancer un défi en écrivant sur le milieu automobile. Les deux personnages principaux sont des pilotes professionnelles. Alliant suspense et psychologie, mêlant l’ombre que représente l’emprise psychologique, et l’ombre mystérieuse qui suit une des pilotes, l’auteure nous entraine au cœur d’une intrigue palpitante et joue avec nos émotions. Tome après tome, le lecteur suit l’évolution des personnages et en découvre chaque fois un peu plus sur cette ombre qui rôde.

Interview :

 

 

"Je commence par vous remercier pour l’invitation et la bienvenue ! Je suis ravie de participer à l’aventure de ce blog, le temps d’un portrait. Très proche de mes lecteurs, je les ai d’ailleurs sollicités pour la réalisation de cette interview, car si je suis ici aujourd’hui, c’est bien évidemment grâce à votre invitation, mais aussi grâce à mon lectorat qui m’encourage continuellement ! Les questions que vous lirez ci-dessous seront donc les leurs !

Le thème de ta trilogie est très particulier : la course automobile et surtout la place des femmes dans ce sport (même si tu traites le sujet si bien que ce n’est pas ma question, au fond). Qu’est-ce qui t’a fait choisir ce sujet ? Ton expérience personnelle ? Ou ton imagination ?

Pour un premier roman, je voulais glisser certains ingrédients comme l’émotion, mais aussi de la passion. Alors, très naturellement, j’ai décidé de parler de ma propre passion : les voitures de course. Consciente que ce sujet ne conviendrait pas forcément aux lecteurs, je m’en suis servi en toile de fond, même si ce milieu est particulièrement présent durant les cinq premiers chapitres. Mon expérience de l’automobile m’a permis de bien m’immerger dans l’histoire. Ce que vit Linda est totalement fictif, mais, tout comme elle, j’ai une bande d’amis avec lesquels j’ai partagé ce passe-temps, et je peux vous dire que dans le lot, je n’étais pas du tout la seule fille passionnée !

Pourquoi l’écriture ? Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire ? D’où vient ton inspiration ? Fais-tu des recherches ?

L’envie d’écrire est en moi depuis l’enfance, mon cerveau est continuellement en train d’imaginer des histoires. Ce qui était très pénalisant durant ma scolarité devient ma force aujourd’hui. Mais avoir de l’imagination, ce n’est pas tout. Il faut aussi que cela plaise aux lecteurs ! Si je suis heureuse du succès de ma trilogie malgré le thème qui, au premier abord, peut rebuter, j’espère que mes prochains romans embarqueront tout autant mon lectorat !

Je ne saurais dire d’où vient l’inspiration. Elle vient, elle m’emporte, me donne l’impression d’être en transe, comme dans une parenthèse au sein du réel.

Effectivement, je réalise des recherches, car même si l’histoire est fictive, j’essaie d’écrire au plus proche de la réalité en termes de cadre. J’emmène les lecteurs en voyage dans des lieux que je ne connais pas, je rappelle des anecdotes qui font référence à l’année où se passe l’histoire. Je m’amuse énormément pendant les phases de recherche, et j’y consacre beaucoup de temps.

Tu écris et tu mets en avant d’autres écrivains. Quelle est la partie que tu préfères ? Ou sont-elles devenues indissociables l’une de l’autre ?

La partie que j’apprécie le plus, c’est vraiment la phase écriture. J’aime partir dans ma bulle, m’évader et sentir que l’histoire défile, prend vie malgré moi, me surprend. Parfois, ma bulle et moi, on se met en accord pour jouer des petits tours aux lecteurs, je ris d’avance en imaginant les réactions à venir. Je me régale véritablement ! J’ai cette sensation magnifique de me sentir là où je dois être.

Mais j’avoue que si la partie promotion est très difficile, la partie Rencontre, ça… je suis fan ! Ça me booste et je rentre toujours émerveillée, nourrie de tout cet amour que nous donnent les lecteurs et des fous rires partagés avec les autres auteurs.

Et effectivement, j’aime beaucoup mettre les autres auteurs de ma maison d’édition – entre autres – en avant. Je crois vraiment en eux, en leur talent ! Le fait de proposer leurs ouvrages lors des rencontres Red’Active, d’offrir un plus grand panel de choix aux lecteurs me plait énormément. Cela correspond tellement avec ma vision de la vie : l’échange et la solidarité.

 

 

Quel est le plus difficile dans la conception d’un livre ? Combien de temps faut-il entre l’idée de concevoir et sa sortie ?

Je ne saurais le dire, car…. Ce n’est pas moi qui m’occupe de toute cette partie qui n’est pas des plus simples : D. Je suis en maison d’édition, c’est donc Red’Active qui gère tout. Je conçois l’histoire, et mon éditrice conçoit le livre. Il lui faut beaucoup de courage et, sans pouvoir donner de délai précis, cela prend tout de même plusieurs mois. Le maquettage a l’air particulièrement compliqué. Pour la partie correction, couverture, impression, la maison d’édition a ses partenaires. C’est toute une chaîne du livre importante qui se met en place dès la conception d’un ouvrage.

Comment s’est déroulée la conception de ton premier livre entre l’idée d’écrire et le passage à l’acte ? As-tu participé à un atelier d’écriture ?

Je me suis lancée sans savoir où j’allais, je savais juste qu’il était temps pour moi de réaliser ce rêve, de reprendre la plume que j’avais laissée depuis trop longtemps. Entre le moment où j’ai décidé de me lancer et celui où je l’ai fait, il s’est passé quelques mois. J’étais pleine de fausses excuses, l’envie était là, mais la peur aussi. Pour m’échauffer, j’ai commencé par un concours de nouvelles. J’étais hors thème, mais je n’ai pas voulu me brider en suivant les consignes, le but était de me mettre le pied à l’étrier. Cela m’a beaucoup rassurée, et surtout énormément plu. Une fois la nouvelle écrite, j’ai pu me lancer dans ma trilogie. Je n’avais pas participé à un atelier d’écriture avant, mais j’y suis inscrite depuis septembre et je trouve cela très enrichissant !

À quel âge as-tu commencé à écrire ?

J’ai commencé, comme beaucoup, avec des petites poésies. J’écrivais en élémentaire et au collège. À 16 ans, j’ai eu mon premier PC pour écrire ma première histoire. J’ai adoré cette expérience, mais je me suis perdue, je n’ai pas réussi à canaliser mon imagination. Je n’avais pas encore compris que si l’idée de base changeait, c’était parce que mes personnages prenaient vie et que je devais les laisser prendre le contrôle. Au lieu de ça, je me suis éparpillée et j’ai fini par arrêter. J’ai repris le chemin de l’écriture… presque 20 ans après ! Elle et moi, nous nous sommes retrouvées, et c’est un bonheur de chaque instant.

As-tu des idées pour le prochain livre ?

J’ai eu une commande très importante, de mes nièces ! Il faut savoir que ma trilogie n’est pas adaptée aux enfants de moins de 16 ans. Et comme elles veulent lire les histoires de leur tatie, je suis partie sur un livre jeunesse. J’aime la diversité, et je suis ravie à l’idée de ce nouveau défi ! J’ai deux romans adultes en suspens, totalement différents de ma trilogie. Et avec ma fille, nous aimons nous inventer des histoires, l’une commence, l’autre prend le relai et ainsi de suite. Cela donnera très certainement des aventures pour des livres enfants, dont la première se situera dans le royaume des poissons. Les idées ne manquent pas, mais je n’écris pas très vite : D. Ce qui est important, c’est que je dois me renouveler à chaque fois, pour ne pas lasser mes lecteurs que je respecte énormément, et aussi pour ne pas me lasser moi-même.

Qu’aimez-vous en dehors des livres et des voitures ?

Tant de choses ! Je suis de celles qui aiment. J’aime la mer, les plantes, la nature, les animaux (je déconseille toute personne allergique aux chats de se rendre à mon domicile, il y a plus de félins que d’humain !). J’ai tenté de faire famille d’accueil, mais une fois l’animal sevré, je suis incapable de le placer, alors on continue nos vies ensemble… J’aime les gens et la vie, et ils me le rendent bien.

As-tu un contrat avec un labo pharmaceutique spécialisé dans les médicaments pour faire baisser la tension ?

Aucun contrat n’a été passé, mais j’ai un petit côté sadique qui fait que je suis ravie de vous faire monter la tension ! Je suis de nature joueuse et jouer avec vos nerfs me va très bien, hihi. Mais au vu de vos retours, je devrais peut-être y songer ! Merci de m’y avoir fait penser !!!

Je vous remercie profondément pour l’attention que vous m’avez accordée ! Je vous souhaite une belle vie, de belles lectures et si vous souhaitez vous laisser tenter par la trilogie de l’Ombre, c’est avec joie que je vous accueillerai dans le cercle de mes lecteurs ! Vous pouvez me joindre sur ma page Facebook : Thalie Banniere et sur mon Instagram. Au plaisir de vous rencontrer !"

 

Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

A propos du site : Musée - Histoire de la justice, des crimes et des peines | Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice."

Relecture et mise en page Ph.P

Tag(s) : #Coup de coeur du jour, #portrait du jour criminocorpus
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