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D’Avignon aux rivages de la Riviera, les destins croisés de deux familles, entre 1911 et 1948. Amour, secrets, vengeance et trahison se mêlent dans une époque d’espoirs et de mutations. Le début d'une grande saga provençale !

1911. « On ne s’improvise pas Bastide, on naît Bastide. » Telle est la devise de Virgile, veuf et propriétaire d’une manufacture d’impression sur coton avignonnaise. Ses enfants, Martial et Apolline, sauront-ils s’en souvenir ?

Virgile va croiser une belle aristocrate de plus de trente ans sa cadette, qui a fui la révolution bolchevique. Tatiana donnera un nouveau souffle à sa vie. Ainsi qu’un nouveau fils, Alexis. Apolline, elle, se sent prisonnière d’un mariage malheureux tandis que Martial, en guerre contre sa famille, crée un studio de cinéma sur la Côte d’Azur. Dans les décennies qui suivent, l’Histoire emporte le clan dans sa démesure – et, avec lui, leurs amis Braunstein, banquiers juifs établis sur la Riviera.

Jalousies, secrets, trahisons : le feu de la passion sous le ciel de Provence.

Frédérick d’Onaglia est né à et a grandi à Lyon.

Depuis Le Secret des cépages (2004), prix 2005 du Lions Club International, L’Invitée de Fontenay (2005), L’Héritière des Montauban (2006) , L’Honneur des Bastide (2007) et La Mémoire des Bastide (2008), tous ses romans, qui allient secrets de famille, amours et ambitions, ont été des succès. Passionné d'histoire, la Provence, sa culture et ses traditions sont ses principales sources d'inspiration.  Il est l'auteur aux Presses de la Cité de Le Temps des convoitises (2022), suivi de Les Princes de la vallée (2023). Crédit photo :©© Marc-Antoine D'Onaglia

Collection : Terres de France

Date de parution : 30/11/2023

 

 

 

 

Clarisse Enaudeau - "Mon parcours ne me destinait pas a priori à l’édition. Diplômée de l’Ecole du Louvre, les métiers de la conservation semblaient être une finalité et puis, non, la vie et ses contingences ont fait qu’après quelques années passées dans une galerie d’art parisienne à tirer le diable par la queue, je suis revenue à mes anciennes amours : le livre et la littérature. J’y suis entrée par la petite porte, de CDD en CDI en librairies, l’opportunité de devenir commerciale pour une maison d’édition de province et au fil du temps, des attributions qui s’enchaînent : responsable grands comptes, responsable de cessions, relations avec les clubs tels France Loisirs et à la fin, l’évidence… Après les lecteurs, les libraires, les auteurs se sont imposés à moi avec cette envie de partager, d’échanger, d’aider à créer, d’être une accoucheuse d’esprit.

Le lien, l’affect sont pour moi les axes majeurs de ce travail ; si vous n’aimez pas les gens, leurs petites joies mais aussi leurs turpitudes, si vous ne savez pas écouter, comprendre et parfois être critique, alors ce métier n’est pas fait pour vous.

Ensuite, aimer les lecteurs de tous acabits, respecter les goûts et les inclinaisons de chacun, offrir à chaque lecteur le roman qui saura le toucher, le passionner.

Je dirige une collection, Terres de France qui se veut et qui revendique d’être une collection de littérature populaire. Qui dit littérature populaire ne veut pas dire sous-littérature. L’édition française est friande de catégories, de genres alors oui, nous éditons de la belle et bonne littérature populaire. Littérature « terroir », littérature régionale… Peu importe pourvu que nos lecteurs soient au rendez-vous. L’on parle pas ou peu de nos auteurs dans la presse nationale dite germanopratine mais nos lecteurs sont fidèles et j’aime à dire qu’ils sont la majorité silencieuse.

Être éditeur, c’est aussi penser à celui qui est au bout de la chaîne, le lecteur. Donner à lire sous toutes ses formes est essentiel aujourd’hui à l’ère de l’immédiateté. Notre plus grand défi à relever : celui de se mesurer à l’image, à l’instantanéité.

S’emparer d’un livre, prendre le temps, ce temps pour soi, d’être tout à sa lecture n’est pas chose aisée… Éditeur, c’est donc aussi une « mission », celle de donner à tous l’envie de lire quelque soit le milieu social, professionnel, les habitudes et parfois les a priori.

Mais pour résumer, le plus grand bonheur d’un éditeur est encore une fois cette relation si particulière que l’on tisse année après année, roman après roman avec ses auteurs … Une relation étrange, complexe faite d’amitié, de confiance, de conflits aussi mais d’où l’on sort forcément grandi et différent à chaque nouvelle histoire, à chaque nouvelle rencontre avec un texte…" Clarisse Enaudeau, directrice littéraire des Presses de la Cité

Tag(s) : #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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