Nouveau portrait du jour : Françoise Delmon
Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Françoise Delmon
"Quel est le point commun entre dignitaires chinois en ivoire, soldats de plomb rescapés des guerres napoléoniennes et faune en bronze? Ils avaient tous pour port d’attache le salon de mon enfance. À leur insu, ils ont insufflé dans mon imaginaire de fillette des histoires plus fantasques les unes que les autres.
Ce salon abritait aussi les écrivains qui allaient façonner mon adolescence : de Rabelais à Émile Zola, Soljenitsyne à Tolkien, Agatha Christie à Patrick Süskind. Des maux aux mots ? Une tempête intérieure m'initiera plus tard aux écrits psychanalytiques, belle école pour travailler la profondeur de mes personnages.
Pourtant, ma vie professionnelle prend son envol grâce à l’École Boulle de Paris puis aux Beaux-Arts de Perpignan. Conseillère en décoration puis professeure d'Arts plastiques, j'ai puisé dans l'art et l'esthétique une partie de mon inspiration. En parallèle avec l’écriture, je suis toujours intervenante pédagogique, agréée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles.
2010. Les manuscrits débordent de mes tiroirs. Vais-je sauter le pas et me faire publier ? 15 jours après l'envoi du "Silence peuplé", un éditeur m'appelle. Ce premier roman sera même sélectionné pour le prix Méditerranée-Roussillon. Une nouvelle vie commence.
Deux ans d'écriture : 2012 voit naître "Le Rire des Anges". Plus tard, certains critiques compareront sa trame avec "La Femme au Miroir" parue en 2013 sous la plume inspirée d'Éric-Emmanuel Schmidt. Un beau compliment.
Ont suivi toute une variété d'univers et de styles : fables pour adultes, nouvelles, romans, dont certains en collaboration avec des illustrateurs.
Ma vie d’écrivain se partage aujourd’hui entre les plaines du Roussillon, où j’anime divers ateliers et conférences, et Paris, capitale européenne de l’édition.
J'aime parler avec mes lecteurs ou des élèves de mes récits, et m'enrichir de leurs remarques spontanées"