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Dans une synthèse de plus de vingt ans d’enquêtes sur de nombreux terrains, Sandrine Lefranc analyse la justice transitionnelle, sorte de nouveau « contrat social » censé, à la suite de violences de masse, réconcilier victimes et oppresseurs.

Comment juger la violence d’État ? Le dispositif de la Commission Vérité et Réconciliation, instituée en 1995 par le Président de l’Afrique du Sud Nelson Mandela et présidée par l’archevêque Desmond Tutu, fera office de modèle. Assis en arc de cercle à la même hauteur que les victimes et auteurs d’exactions commises durant le régime d’apartheid appelés à témoigner, les membres de la Commission s’autorisent l’expression de leurs émotions, et la gestuelle du premier d’entre eux, se prenant la tête dans les mains ou enlaçant une victime, symbolisera une justice transitionnelle en train de s’inventer...

Hervé Rayner, Maître d’Enseignement et de Recherche à l’IEP de l’Université de Lausanne, membre du CRAPUL, docteur en science politique de l’Université de Paris X-Nanterre (thèse soutenue en 2001 sous la direction de Michel Dobry : « Sociologie des scandales politiques, Tangentopoli et le basculement du jeu politique italien, 1992-1994 »), est l’auteur de nombreuses publications, principalement sur le processus du scandale et/ou sur les jeux politiques italien et suisse. Ses travaux croisent la sociologie des mobilisations et sociologie des institutions...

 

Tag(s) : #Justice - Peine de mort - Expertises
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