Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

La Petite jupe verte raconte l’histoire de Nejma qui a huit ans lorsque son pays, l’Algérie, devient indépendant en 1962. Sa famille se partage entre partisans de l’indépendance et harkis engagés du côté de la France. Nejma passera les premières semaines de l’indépendance, vêtue d’une petite jupe verte aux couleurs de l’Algérie naissante, dans la crainte d’une arrestation. Réfugiée en France avec sa famille, elle vit des années douloureuses dans les camps de relégation où sont parqués les harkis. Ce récit émouvant, écrit dans une langue très sobre, apporte un témoignage fort sur un moment de l’Histoire contemporaine mal connu. Neuf tableaux de Chérif Ben Amor, dit Serge Vollin, réalisés à partir de témoignages de membres de la famille de Nejma, illustrent cet ouvrage.

Fatima Besnaci-Lancou est une écrivaine française, connue pour son travail de mémoire sur la population harki en France.

Elle est l’aînée de 8 frères et sœurs ; son père était harki durant la guerre d’Algérie. Arrivée en France à l’âge de 8 ans, le 21 novembre 1962, elle a vécu quinze ans dans les camps de harkis, d’abord à Rivesaltes, puis à Bourg-Lastic, et enfin à Mouans-Sartoux, dans un hameau de forestage. Elle obtient en 2012 un master 2 auprès de l'université Paris Sorbonne-Paris IV. En 2016, elle soutient une thèse en histoire contemporaine à l'Université Paris-Sorbonne, sur l'ensemble des missions du CICR dans le contexte de la Guerre d'Algérie.

En 2000, elle a cofondé, en particulier avec Olivier Postel-Vinay, la société Arborescience. Son passage au militantisme date du 16 juin 2000, lorsque le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en visite officielle en France, déclare : "les conditions ne sont pas encore venues pour des visites de harkis (…) C’est exactement comme si on demandait à un Français de la Résistance de serrer la main d’un collabo". À partir de cette date, Fatima Besnaci-Lancou s’est mise à écrire, d’abord pour ses enfants qui devaient avoir accès à l’histoire de leur mère. Elle publie alors son témoignage dans un premier ouvrage : "Fille de harki" (2003). En 2004, elle fonde avec Hadjila Kemoum l’association Harkis et droits de l’Homme, dont l’objectif est de travailler sur la mémoire de la situation des harkis dans l’histoire. En 2004 également, elle travaille au rapprochement des enfants de harkis et d’immigrés. En 2005, elle reçoit le prix Seligmann contre le racisme et l’antisémitisme, (fondé par Françoise Seligmann) pour son livre "Fille de harki". En février 2006, elle organise un colloque à l’Assemblée nationale : "Les harkis dans la colonisation et ses suites". En septembre 2006, elle regroupe des témoignages de femmes de harkis de la première génération, celles qui sont arrivées en France en 1962 avec leurs maris, dans le livre Nos mères, paroles blessées ; une autre histoire de harkis. En novembre suivant, elle publie des témoignages d’anciens harkis dans l’ouvrage "Treize chibanis harkis". En août 2008, elle publie dans la collection "Idées reçues", avec Abderahmen Moumen, "Les harkis". En 2020, ses textes accompagnent l'exposition “Treize chibanis harkis” organisée par le Mémorial du Camp de Rivesaltes. Son ouvrage, 

Auteur

Fatima Besnaci-Lancou

Illustration

Serge Vollin

Editeur

Espaces & Signes

Date de parution

18/10/2024

 

 

Tag(s) : #Harkis - Nomades - Roms
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :