Portrait du jour : Stéphane Breyer, auteur de romans historiques

© Karine Le Ouay

Portrait du jour de Stéphane Breyer

Culture et justice développe la rubrique Portrait du jour, ouvre ses pages aux fidèles lecteurs de la page et reçoit avec infiniment de plaisir Stéphane Breyer

Bienvenue Stéphane sur le très prisé et discret Culture et justice

Stéphane BREYER : Très jeune, il découvre l’univers du règne de Louis XV grâce aux aventures illustrées de Fanfan la Tulipe et d’Éric le Rouge. Pendant ses études d’ingénieur il apprend avec surprise que Maxwell n’est pas qu’une marque de café soluble, mais surtout il découvre le plaisir d’écrire grâce à son activité de pseudo-journaliste pour la feuille satirique de son école. Il y imagine également des scénarios pour des jeux de rôle comme L’Appel de Chtulhu ou James Bond. Expert en systèmes de télécommunications mobiles mais néanmoins claveciniste et sonneur totalement approximatifs, cavalier à la retraite, plongeur sous-marin de surface, musher cherchant ses chiens, il se passionne pour les XVIIe et XVIIIe siècle français. Son inspiration ? Dumas, Jules Vernes, les Pardaillan, mais également 007, Les Tontons Flingueurs et son histoire familiale « particulièrement riche » comme l’aurait dit un psy spécialisé dans la préparation des commandos. Après bien des hésitations, il se décide enfin à créer son personnage de vicomte veneur espion. L’aventure commence…© Karine Le Ouay

Octobre 1756 : Alors que la Guerre de Sept Ans débute, Louis XV envoie Hubert-Louis de la Ferrière pour consolider l’alliance passée avec la nation iroquoise sans laquelle la perte du Canada est inéluctable.

Loin de Versailles et de ses frivolités, le vicomte va découvrir un monde nouveau, sauvage et mystérieux, et combattre un ennemi prêt à tout jusqu’à la prise du Fort William Henry. Hubert Louis de la Ferrière, lieutenant de vénerie de Louis XIV, est contraint à l’exil à la suite de l’assassinat de Diane de Beauregard et de son duel. Il est envoyé au Canada où sa mission est de consolider le traité passé entre les Iroquois et le royaume de France...

Ce récit bien mené et maîtrisé vous fera revivre le conflit qui opposa les royaumes de France et d’Angleterre où chaque camp utilisa les rivalités locales pour servir ses intérêts.

Vous découvrirez la vie des trappeurs d’alors ainsi que les croyances et les rites des Indiens en « Nouvelle France ».

Vous croiserez également des personnages illustres comme Montcalm, Washington et Bougainville !

Quel plaisir de suivre la suite des aventures rocambolesques du « Daguet » !

Parution 2 octobre 2024 

Éditeur : In octavo éditions

Septembre 1756 : l’Europe est prête à s’embraser.

La France, la Prusse, l’Angleterre, l’Autriche et la Russie s’arment pour s’affronter sur terre comme sur mer. La guerre menace de s’étendre aux colonies d’Amérique du Nord, des Caraïbes et des Indes... Hubert-Louis de la Ferrière est un jeune lieutenant de vénerie au service du roi Louis XV. Il va rapidement se trouver au centre d’une affaire de vol d’importants documents diplomatiques liés au renversement des alliances amorcé par la France et l’Autriche.
Ce roman nous embarque dans les méandres de la diplomatie secrète du milieu du XVIIIème siècle.

Ce faisant il nous fait ainsi déambuler dans les rues de Paris, Versailles, Fontainebleau, nous emmène à la chasse, à l’Opéra mais également dans des lieux pestilentiels et sordides.
Stéphane Breyer y brosse le double portrait d’une France avec d’une part le roi, le faste, les intrigues, l’insouciance et l’hypocrisie des courtisans et d’autre part le petit peuple laborieux, affamé et résigné.

Et c’est dans cette société qu’Hubert-Louis de la Ferrière, nom de code « Le Daguet » ( jeune cerf aux bois non ramifiés), va perdre bien plus que son innocence... Protéiforme, « Le Daguet », roman historique de cape et d’épée, policier, d’espionnage, rejoint sans nul doute la tradition du roman initiatique.

In Octavo (31/10/2019

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