L’exemple de la colonie de Saint-Hilaire (1930-1960)

12 Avril 2009

L’idée de sortir les mineurs pénaux pris en charge par la justice des prisons et de les séparer des adultes en cas de détention est ancienne [23]. C’est de cette problématique philanthropique que naissent, entre autres, les colonies agricoles et industrielles privées (dont Mettray est le modèle emblématique [24] puis, avec la loi du 5 août 1850 sur l’éducation et le patronage des jeunes détenus (lire le texte), les colonies correctionnelles et pénitentiaires publiques [25]. Ces dernières sont régulièrement rebaptisées : écoles de réforme à la fin du XIXe siècle [26], maison d’éducation surveillée (MES) en vertu d’un décret du 31 décembre 1927 [27] puis, enfin, institution publique d’éducation surveillée (IPES) au cours de la Seconde guerre mondiale [28].

Si ces modifications successives d’appellations sont l’expression manifeste d’un désir d’améliorer le sort des pupilles des « maisons de correction », les textes généreux mettent bien du temps à se concrétiser dans la vie quotidienne des enfants des colonies pénitentiaires. La preuve en image à partir de l’exemple de la colonie pénitentiaire de Saint-Hilaire [29]...

L'intégralité de l'article d'Elise Yvorel est disponible en cliquant sir le lien ci-dessous

L’influence des réformes de l’administration pénitentiaire sur la vie quotidienne des colons. L’exemple de Saint-Hilaire (1930-1960)
http://www.criminocorpus.cnrs.fr/spip.php?page=articleprint&id_article=421

Les bagnes d'enfants
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-29401436.html

Les bagnes d'enfants n° 4