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Le Mot de l'éditeur : L'homme barbelé

 

Héros de la guerre de 14, Ferdinand a vécu Verdun, Douaumont, les Eparges, le Chemin des Dames avant de rejoindre, deux mois avant l’Armistice, le Front d’Orient, puis il participe à la campagne de Syrie jusqu’en novembre 1919. Résistant durant la seconde guerre mondiale, il est arrêté en mars 1944 pour trafic de faux papiers, puis déporté au camp de Mauthausen où il meurt en janvier 1945. Entre ces deux dates – la fin de la première guerre mondiale et son arrestation par la Gestapo -, il se marie avec Thérèse dont il a quatre enfants. Tyran domestique, il terrorise sa famille sans jamais porter la main sur elle. Lorsqu’il est arrêté, le soir du 10 mars 1944, il est emmené avec sa femme et son plus jeune fils de 17 ans, Kiki. L’épouse et le fils attendent toute la nuit dans un salon, sans échanger un mot, pendant qu’ils entendent Ferdinand se faire torturer dans la pièce d’à côté. Au petit matin, on emmène le père qu’ils ne reverront jamais plus. Thérèse et Kiki sont libérés. Lorsqu’on demande au fils ce qu’il a ressenti, à ce moment précis, il réfléchit un instant et répond : « Je me suis dit : Enfin une journée tranquille. »

 

L'homme barbelé

Béatrice Fontanel

Roman (broché). Paru en 02/2009

 

Présentation de l'éditeur

 

" Ferdinand, monstre familier, marchait en nous, de son pas rude, infatigable. " Ferdinand a vécu les deux guerres. Verdun, Douamont, le Chemin des Dames, le front d'orient, les tranchées, la boue, les camarades, en héros. La Seconde Guerre mondiale, il la traverse en résistant puis il est dénoncé, et déporté en 1944 à Mauthausen. Ferdinand aime la guerre. Mais la paix, ce tyran domestique ne sait pas ce que c'est. Ni la famille, ni les enfants, ni la tendresse ne l'attachent. Alors quand la Gestapo l'arrête, chacun retient son souffle, et l'un de ses fils dit : " Enfin une journée tranquille. "

 

Biographie de l'auteur

 

L'Homme barbelé est le premier roman de Béatrice Fontanel, née à Casablanca en 1957.

 

Détails sur le produit

Broché: 293 pages

Editeur : Grasset & Fasquelle (11 février 2009)

Langue : Français

ISBN-10: 2246746116

ISBN-13: 978-2246746119 

 

 

Avis de lecteurs

 

Un livre qui vous écorche vif 

 

"Les barbelés évoquent guerre, tranchées, camp de prisonniers ; et le héros s’y trouve confronté. L’Homme barbelé ? Un homme « qui s’y frotte s’y pique », du moins pour les membres de sa famille mais ouvert aux autres pourvu qu’ils soient en détresse, comme lui, finalement. L’homme barbelé ? C’est Ferdinand dans la Grande guerre et à la guerre 40. Ce Ferdinand est hors du commun : tyran pour sa famille mais généreux auprès de ses camarades. Au fil des pages, le lecteur comprend que son comportement est logique par rapport aux circonstances particulières de la vie. L’originalité du bouquin réside dans le fait que le narrateur est un écrivain qui détaille la vie de cette famille, Ferdinand, sa femme, ses enfants. Travail d’instigation qui le mène partout en Europe sur les traces de Ferdinand. La guerre 14-18 est souvent évoquée en ce moment, mais ici, Béatrice Fontanel va plus loin, elle mène également le lecteur dans l’immédiate après-guerre qui garde en son sein d’autres conflits tout autant dramatiques comme le massacre des Arméniens. Et là, déjà, les « forces alliées » étaient présentes mais en spectateur de ce conflit turco-arménien. L’histoire, malheureusement, se répète, comme en 94 au Rwanda. Béatrice Fontanel remémore aussi les heures héroïques de la Résistance et tragiques des camps de concentration. Le découpage du roman est original : les narrateurs sont multiples ; chacun des enfants évoque la vie familiale, l’écrivain retrace la vie de Ferdinand à partir de documents glanés un peu partout. La lecture de ce roman est d’autant plus agréable qu’il est bien écrit : descriptions et images fortes ne manquent pas d’intérêt."

 

Le père la terreur 

 

"A son retour de la grande guerre Ferdinand n’est que le fantôme de lui-même et malgré tout il se mariera. Lors de la seconde guerre mondiale, homme de l’ombre, dénoncé, il est déporté et meurt dans les camps à Mauthausen. Mais la seule image laissée aux yeux de sa famille était celle d’un homme avare, vachard, tyran domestique. La narratrice tachera en écrivant ce roman escargot de nous faire découvrir l’autre Ferdinand. Encore un bon et beau premier roman, une belle fresque. Formidablement bien documenté. L’écriture y est simple et efficace, parfois même, certaines redondances sont là pour donner encore plus de poids à ce récit.

http://dunlivrelautre.blogspot.com/"

 

Déçue ... 

 

"Une écriture parfois obscure et pesante, on ne sait plus qui s'exprime; et puis la guerre des tranchées en long, en large et en travers, j'ai sauté des pages, ce qui m'arrive très rarement."

 

 

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