
Présentation de l'éditeur
Biribi paru en 1889, moins de vingt ans après la défaite de la France. Il dénonçait le sadisme des chaouchs, les adjudants, dans les bataillons disciplinaires, les brimades incessantes, les routes tracées dans le désert tunisien à force de vies humaines sacrifiées. Biribi n'était pas un bagne mais l'ultime punition que l'armée réservait à ses réfractaires. Libertaire plutôt qu'anarchiste, Darien échoua à Biribi pour sa vingtième année, ayant accumulé manquement à la discipline et refus d'obéissance et après avoir connu toutes les étapes des prisons militaires françaises. Il faudra attendre Albert Londres, un demi-siècle plus tard, pour que l'infamie soit dénoncée et, après une rugueuse campagne de presse et nombre de commissions parlementaires, le bagne fermé. Darien n'y assista pas, il était mort en 1921.
Description
Biribi parut en 1889, moins de vingt ans après la défaite de la France. Il dénonçait le sadisme des chaouchs, les adjudants, dans les bataillons disciplinaires, les brimades incessantes, les routes tracées dans le désert tunisien à force de vies humaines sacrifiées. Biribi n'était pas un bagne mais l'ultime punition que l'armée réservait à ses réfractaires. Libertaire plutôt qu'anarchiste, Darien échoua à Biribi pour sa vingtième année, ayant accumulé manquements à la discipline et refus d'obéissance et après avoir connu toutes les étapes des prisons militaires françaises. Il faudra attendre Albert Londres, un demi-siecle plus tard, pour que l'infamie soit dénoncée et, après une rugueuse campagne de presse et nombre de commissions parlementaires, le bagne fermé. Darien n'y assista pas, il était mort en 1921. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Biribi (Poche)
Georges Darien (Auteur)
Détails sur le produit
* Poche: 360 pages
* Editeur : Le Serpent à Plumes (3 novembre 2002)
Ayant perdu sa mère alors qu'il était en bas-âge, Darien fut élevé par une belle-mère catholique intransigeante, ce qui motive peut-être son anticléricalisme viscéral à venir. Le 16 mars 1881, devançant l'appel, il s'engage à l'armée, dans le deuxième escadron du Train. Le 23 mai 1883, son insoumission l'envoie pour 33 mois à Biribi, un bataillon disciplinaire en Tunisie. C'est le nom qu'il donnera à son roman, où il dénonce les difficultés de sa condition et celles de ses compagnons. Son roman est achevé en 1888 et est publié deux ans plus tard par son éditeur Savine, qui craignant dans un premier temps un procès, ne le publiera que suite au succès de Sous-Offs de Lucien Descaves[1]. Mais aucun de ses romans ne rencontre le succès…
Les Bat' d'Af : Les Zéphirs et les joyeux (1831-1972)
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Biribi : Les bagnes coloniaux de l’armée française
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Trois livres signalés par l'historien Jean-Marc Berlière - mai 2009 –
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La Grande Muette et son bagne
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Bat d’Af, la légende des mauvais garçons
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