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Les «bat'd'Af'». A l'arrivée au pouvoir du prince président, la France sortait à peine d'une très longue guerre de conquête. Français et Algériens ne s'étaient pas montrés très soucieux de ce que l'on appelle les lois de la guerre, dans des combats sans cesse recommencés que Georges Fleury, historien militaire, détaille avec verve dans un autre ouvrage. Et qui virent la naissance des fameux «bat' d'Af'», les «disciplinaires» de Tataouine et de Biribi, pègre presque oubliée aujourd'hui, après avoir nourri de romanesques légendes, et à qui Pierre Dufour consacre un livre très documenté mais confus.

 

On retiendra de cette histoire l'arrivée en Algérie, après 1848, de 100 000 «colons français», comme les appelait une bannière alors déployée. Ils étaient les premiers «pieds-noirs». Georges Fleury souligne que Lamoricière et un député nommé Jules Dufaure leur avaient décrit l'Algérie comme un eldorado. Mais l'or n'était pas pour tout le monde.

 

 

Les Bat' d'Af : Les Zéphirs et les joyeux (1831-1972)

Pierre Dufour (Auteur)

 

 

Présentation de l'éditeur

 

Tout comme les légionnaires à qui ils ont été associés dans les colonnes du Sud-Oranais ou du Maroc, les " Zéphyrs " et les " Joyeux " ont fait partie de cette extraordinaire armée d'Afrique qui a inspiré une légende noire et, de ce fait, fasciné une population avide d'aventure et d'exotisme. On oublia vite le passé équivoque et souvent criminel des héros de Tatahouine et de Biribi pour en faire des combattants de la liberté, résistant à l'oppression réelle d'une chiourme aussi alcoolique et sadique que bornée. Les malheurs de ces hommes affectés aux " bataillons de la mauvaise chance ", l'évocation de quelques futurs parrains du grand banditisme, leurs silhouettes hautes en couleur, leur moralité d'une noblesse douteuse, leurs amours masculines sordides, leurs exploits et la gloire dont ils ornèrent leurs bannières à Mazagran et dans toutes les campagnes où ils furent engagés, sans attendre de récompenses de leurs chefs, ni de pitié de leurs ennemis, méritaient bien qu'on les sorti de l'ombre des cachots de l'Histoire. En s'appuyant sur une énorme documentation, Pierre Dufour nous raconte le terrible destin de ces hommes mis au ban de la société qui, pour certains, connurent l'enfer sur terre après avoir été happés dans un engrenage dont il était quasiment impossible de s'échapper.

 

Biographie de l'auteur

 

Ecrivain et journaliste spécialisé dans l'histoire militaire, Pierre Dufour a été rédacteur en chef adjoint du mensuel de la Légion étrangère : Képi blanc. Il est l'auteur de nombreux articles dans de revues françaises et étrangères (Historia, Soldiers of Fortune) et de plus de quarante ouvrages historiques et militaires consacrés à l'ancien empire colonial français dont La France au Levant et La Légion en 14-18 chez pygmalion.

 

Détails sur le produit

Broché: 382 pages

Editeur : Pygmalion (1 novembre 2004) 

 

Biribi : Les bagnes coloniaux de l’armée française

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-29918754.html

 

Trois livres signalés par l'historien Jean-Marc Berlière - mai 2009 –

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-31803400.html

 

La Grande Muette et son bagne

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32102788.html

 

Bat d’Af, la légende des mauvais garçons

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32385655.html

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